J'aurais préféré m'appeler Dupont - CouvertureRésumé :

« Sa mère fait tout comme il faut, elle prend du sucre avec une pince, elle ne pouffe pas, elle sourit et baisse la voix pour ne pas déranger même quand il n’y a personne. Son père a des chaussettes en fil d’Écosse, l’été il met des espadrilles bleu marine. Guillemette, elle, rêve de sabots en bois cloutés, d’aller au Flunch le dimanche à midi, d’intégrer le corps des majorettes et de danser avec les Clodettes.
Ça ne peut plus durer.
À sept ans, sa petite valise à la main, elle annonce à ses parents : « Je vous quitte. » »

Coup de Coeur :

Merci au bandeau écrit par Jean-Louis Fournier (un auteur que j’apprécie énormément), c’est grâce à lui que ce titre a atterri dans mes mains ! Puis le nom à rallonge de l’auteur, le titre original et bien sûr la quatrième de couverture m’ont conforté dans mon choix 🙂

L’auteur a choisit de l’écrire comme une journal d’enfant : c’est vif, original, mignon, touchant, drôle … On y suit vraiment ses joies, ses peines, ses colères, ces éléments d’enfance qui l’ont particulièrement touchée ! J’ai vraiment eu l’impression d’être cette enfant qui cherche sa place dans sa famille et dans sa vie.

Un texte très court, à peine 134 pages, qui se lit quasiment d’une traite, et que j’ai vraiment bien apprécié ! Un premier roman prometteur à mes yeux ! Je pense qu’il pourra vraiment plaire aux lecteurs de J-L Fournier, l’humour est moins noir que dans ses écrits, mais l’inspiration autobiographique est bien présente, et le personnage de Guillementte est vraiment attachant ! Je serai curieuse de voir son prochain roman !

Intensité du coup de coeur