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CHARLESTON

La fille qui lisait dans le métro, Christine Féret-Fleury

La fille qui lisait dans le métro - CouvertureRésumé :

« Que vous aimiez lire dans votre bain ou par-dessus l’épaule de votre voisin, laisser votre roman dans un wagon de métro ou l’offrir à votre meilleure amie, partager vos lectures en famille ou seulement à deux, que vous collectionniez les marque-pages, les éditions rares ou les «poches» d’occasion, alors ce livre est fait pour vous…

Juliette prend le métro tous les jours à la même heure. La ligne 6, le métro aérien. Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est observer, autour d’elle, ceux qui lisent. La vieille dame, le collectionneur d’éditions rares, l’étudiante en mathématiques, la jeune fille qui pleure à la page 247. Elle les regarde avec curiosité et tendresse, comme si leurs lectures, leurs passions, la diversité de leurs existences pouvaient donner de la couleur à la sienne, si monotone, si prévisible.
Jusqu’au jour où Juliette décide de descendre deux stations avant son arrêt habituel, et de se rendre à son travail en coupant par une rue inconnue ; un pas de côté qui va changer toute sa vie. »

Coup de Cœur :

J’avoue que c’est le titre, sa quatrième de couverture et sa couverture colorée qui m’a fait ouvrir ce roman !
Juliette, notre héroïne, est une jeune femme rêveuse qui n’aime pas spécialement son métier, elle travaille dans une agence immobilière. Elle adore lire et surtout observer les gens qui lisent : leurs réactions, leurs lectures, elle vit par procuration, elle apporte du piment dans sa vie banale et dans laquelle elle s’ennuie. Un jour, sur un coup de tête, elle rompt avec sa routine, et elle change de trajet ! En faisant cela, elle va faire une rencontre surprenante avec une petite fille Zaïde, et son père Soliman. Cet événement va bouleverser toute son existence, et elle découvrira l’univers du passeur de livres et s’intéresser à un domaine d’activité bien particulier le « livre-voyageur ».

Une lecture faussement légère, un vrai hommage aux livres, aux lecteurs, aux lectrices, au plaisir d’échanger, de partager ses coups de cœurs, ses déceptions ! Tout au long de ce court roman (à peine 170 pages), nous croisons de nombreux auteurs, classiques, policiers, contemporains, français, anglo-saxons, étrangers… Et ça donne envie de s’y plonger 😉 C’est juste un peu dommage que l’autrice soit restée en surface, elle aurait approfondir certains sujets, peut-être aurons-nous un jour une suite …

Citations :

-« Les jours ordinaires. Ces jours où l’on a l’impression de faire partie d’une machinerie bien huilée, un grand corps mécanique où chacun, bon gré mal gré, trouve sa place et tient son rôle. »

-« Au fond, elle comprenait Soliman. Lui au moins ne faisait pas semblant de mener une vie « normale ». Il s’était retranché, volontairement, dans une forteresse de papier dont il envoyait, régulièrement, des fragments à l’extérieur, comme autant de bouteilles à la mer, des gestes d’offrande et d’affection destinés à ses semblables, ceux qui affrontaient, hors les murs, la vraie vie. »

« – (…) L’histoire des livres, vous comprenez. La manière dont ils vivent, les gens qu’ils touchent. Chaque livre est un portrait et il a au moins deux visages.
– Deux…
-Oui. Le visage de celui- de celle, dans votre cas- qui le donne. Le visage de celle ou de celui qui le reçoit. « 

Intensité du coup de coeur
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