La Malentendue - CouvertureRésumé :

« Non, je ne suis pas une femme battue. Pas moi. Je repousse cette idée avec force. Je n’ai pas le profil type, je ne suis pas née pour ça. Je refuse qu’on me mette dans cette boîte, celle des victimes. Je n’aime pas les victimes, je n’aime que les héroïnes.

Une brillante avocate s’apprête à plaider. Elle sait ce qu’elle a à faire, à dire, pour convaincre les jurés et la cour. Sa voix ne tremble pas, elle joue avec les mots et les silences. Elle est à sa place.
Une patiente est allongée sur un lit d’hôpital. Multiples fractures, côtes fêlées, coupures. Sous morphine, elle est incapable de se rappeler ce qui lui est arrivé. Son mari prétend qu’elle est tombée sur une table basse.

Ces deux portraits sont celui d’une même femme, Cécilia, oscillant entre déni, peur et détresse… Comment échapper au cycle de la violence ? C’est peut-être l’inconnue croisée dans un café, qui l’écoute alors que la police ne l’a pas fait, ou le nouveau client qu’elle doit défendre et qui semble comprendre ce qu’elle ne dit pas, qui l’y aideront.

Dans un style maîtrisé et élégant, Yolaine Destremau aborde avec réalisme le sujet des violences conjugales au travers de personnages finement construits. »

Coup de Cœur :

Un tout grand merci aux éditions Charleston pour cette excellente découverte !

Un roman coup de poing, un uppercut en pleine poitrine, que j’ai dévoré d’une traite, limite en apnée et que restera un long moment en tête.

Une femme battue ça prend de très nombreuses formes (physiques et psychologiques), ça arrive dans tous les milieux sociaux, et les aides sont compliquées à recevoir.

Cécilia est une femme forte, déterminée, cultivée, intelligente, qui a su trouver sa place dans un milieu élitiste : elle est avocate dans un grand cabinet parisien. Sa vie professionnelle est une réussite, elle est admirée de ses pairs, ses collègues l’apprécient tout comme son patron. Sa vie privée est bien différente, elle a peur d’Abel, son mari, « l’homme de sa vie » qu’elle a rencontré à 20 ans, pendant ses études de droits. Elle oscille entre le déni, la culpabilité, la crainte, l’envie de bien faire…

Un roman puissant, qui traite la question des violences conjugales dans un style maîtrisé, élégant, sensible, au travers de personnages finement construits.
L’histoire montre comment ce phénomène peut toucher n’importe quelle classe sociale, et que les pervers narcissiques sont capables de manipuler n’importe qui, même une personne équilibrée.

Un livre saisissant, émouvant et criant de vérité !

A lire et à faire lire au plus grand nombre !

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Intensité du coup de coeur