Le Dessin au sable - CouvertureRésumé :

Dans un Japon vieux de deux siècles, sur la célèbre route du Tôkaidô, l’ancienne courtisane Koto part à la recherche d’un amant oublieux, en compagnie de sa fille Tomi. Terrassée en chemin par la maladie, elle lui confie, à l’heure de la mort, le dessin, saupoudré de sables de diverses couleurs, de son intimité la plus secrète. Ce talisman qui devrait permettre à la jeune fille de retrouver celui qui est son père la mènera à sa perte. Mais le spectre des deux femmes assouvira leur rancune et rétribuera les coupables qui ont tissé la tragique toile de leurs souffrances et de leur fin funeste, chacun selon son dû.
Au rythme des cloches des petits temples de quartier et des saisons évoquées par touches, c’est toute une époque qui nous est donnée à voir : marchands enrichis qui tiennent le haut du pavé, geishas et prostituées, maisons qui sont de plaisir pour certains et de douleur pour d’autres, et les quartiers populaires avec leur petit peuple débrouillard et misérable, Sankichi-des-lavoirs-aux-morts, Tokuji le démon, O-Roku la faiseuse d’anges… Tous ces personnages, et bien d’autres, se trouvent inextricablement liés par ce dessin au sable, dans un récit où le lecteur retrouvera l’obsession du sexe et de la mort propre à Nosaka, magnifiquement mise en scène dans un genre où elle peut d’épanouir avec frénésie : le fantastique.

Avis :

Pas facile d’écrire sur cette longue nouvelle. C’est particulier : bien écrit, mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire.

L’auteur aborde un sujet grave : comment la cupidité des humains (les hommes et les femmes se valent dans ce domaine…) peut les amener à voler, mentir, tuer pour obtenir ce qu’ils veulent. L’argent est, comme on dit « le nerf de la guerre », mais surtout la pire invention de l’homme !!!  A travers un mélange de style alliant l’érotique, le fantastique, le macabre et surtout la vengeance, il nous livre un texte original et spécial.

Je ne lis pas ou presque de littérature asiatique, je pense que ça a du influencer mon ressenti 🙂 Cependant, ça ne me décourage pas, je continuerai à chercher des petits textes afin de familiariser tout doucement à cette littérature différente de la nôtre, et tout aussi riche !

Intensité du coup de coeur