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CHARLESTON

Le jardin blanc, Stephanie Barron

Le jardin blanc - CouvertureRésumé :

« Et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée le 28 mars 1941?
Octobre 2008. Jeune paysagiste, Jo Bellamy se rend dans le Kent pour étudier le célèbre Jardin Blanc créé par l’amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Tandis qu’elle apprend que son propre grand-père y a également travaillé durant la Seconde Guerre mondiale, elle trouve par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L’étiquette porte le nom de son aïeul, mais Jo doit se rendre à l’évidence : ce journal n’est pas le sien.
Soupçonnant son auteur d’être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby’s. Seul détail : Virginia se suicide le 28 mars 1941, le cahier débute le 29.
D’Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, Jo va retracer les derniers jours de la romancière.
Mais elle n’est pas la seule à enquêter … »

Coup de Coeur :

Comme la plupart des fans de Jane Austen, je connaissais Stephanie Barron pour ses romans dans lesquels elle met en scène la célèbre romancière en tant que « enquêtrice », même si je n’en ai encore lu aucun. Quand ce titre est arrivé aux éditions 10-18, je me suis dis que c’était l’occasion de découvrir sa plume et d’en apprendre un peu plus sur Virginia Woolf & Vita Sackville-West, deux grandes dames de la littérature anglo-saxonne que je désire encore découvrir 🙂

Un vrai roman hybride : il mélange une jolie romance, une chasse au trésor, une reconstition des derniers de Virginia Woolf et de sa relation avec Vita Sackville-West et une visite de lieux enchanteurs de la Grande-Bretagne ! Le tout raconté avec beaucoup de fluidité, un plume addictive et il m’a semblé bien documentée 🙂 En effet, l’intrigue est littéraire et intelligente, l’auteur écrit une petite note à la fin de l’ouvrage, j’ai apprécié son honnêté quand elle explique où elle a trouvé son inspiration. J’ai été également agréablement surprise par ses nombreuses connaissances horticoles !

L’histoire alterne avec brio les passages dans le passé (via les écrits supposés de Virginia Woolf) et dans le présent. L’auteur prend son temps pour mettre en place l’intrigue, elle pose le décors, les personnages, si ça peut sembler un peu long, ça a son importance pour la suite.

Le corps de Virginia Woolf a été retrouvé un mois après la date supposée de son suicide, l’auteur part de cet élément pour créer son histoire. Nous suivons Jo, une jeune paysagiste américaine qui est en plein deuil : son grand-père vient de se suicider, 2 jours à peine après l’annonce de son voyage dans le domaine de la romancière. Y a-t-il un lien?
La découverte d’un mystérieux carnet qui semble avoir été écrit par Virginia Woolf va bouleverser son séjour et la précipiter dans une aventure à travers certains lieux mythiques de l’Angleterre. Elle sera accompagnée par Peter, un expert de Sotheby’s qui ne se remet pas de son divorce, un homme intelligent et cultivé qui manque de confiance en lui. En effet, son ex-femme, une grande spécialiste de la célèbre romancière, est absolument énervante, une vamp qui utilise son charme et son intelligence avec fourberie afin de servir ses ambitions.
Le roman est très documenté, je n’ai sûrement pas compris de nombreuses allusions aux groupuscules secrets et lieux mythiques que nos héros rencontrent. Néanmoins, ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’intrigue. J’étais curieuse de connaître les circonstances du décès de Virginia et le lien avec Jock, le grand-père de Jo.

J’ai énormément apprécié l’ambiance purement british du roman, la plume addictive de l’auteur, même si la fin est légèrement rocambolesque.
Un bon divertissement qui me donne envie d’en apprendre plus sur ces dames, et d’aller visiter ce fameux Jardin Blanc 🙂

Citations :

– Pour les Britanniques, l’autodénigrement est un subtil motif de fierté. Les Américains, eux, le prenaient toujours pour un manque de confiance en soi.

– Quand un être meurt, on dit que son fantôme nous hante parfois

 

Jardin Blanc - photo

Une photo du Jardin Blanc

Vita Sackville-West & Virginia Woolf

Vita Sackville-West & Virginia Woolf

Intensité du coup de coeur
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