Mamma Maria - CouvertureRésumé :

« Sous le coup d’une déception amoureuse, Sofia a quitté Paris pour son petit village natal de la côte amalfitaine. Là, la jeune traductrice respire enfin. Attablée à sa place habituelle, sur la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil ou une chanson d’Adriano Celentano…
Ce caffè, c’est le cœur du village, le rendez-vous des jeunes, des vieux, dans le généreux giron de la patronne, Maria, leur mère à tous. Or ce matin-là, pour la première fois depuis des lustres, il s’est glissé comme une fausse note dans la partition. Le vieux Franco ne s’est pas présenté pour son éternelle partie de scopa… La fin de la dolce vita ? »

Coup de Cœur :

L’année passée, j’avais découvert la plume de Serena Giuliano avec son premier roman Ciao Bella qui m’a fait complètement séduit ! J’étais donc curieuse de lire son deuxième car cette fois-ci elle nous emmenait directement en Italie !

Avec Mamma Maria, l’autrice nous emmène dans un petit village de la côte Amalfitaine, j’irais bien m’y réfugier quelques jours chercher ce soleil qui me manque tellement cette année !

Sofia, jeune traductrice, est venue retrouver ses racines après une rupture amoureuse douloureuse. Elle s’y est créé une routine agréable, et elle a noué des amitiés vraiment touchantes avec un trio de retraités particulièrement hauts en couleurs : Franco, Luciano et Ugo.
Maria tient le café du village où tous le monde se retrouve pour échanger les dernières nouvelles, raconter les potins, où tout simplement boire un coup en bonne compagnie. C’est un peu la mamma de tous les villageois : elle prend soin d’eux, les disputent gentiment au besoin, les oblige à se nourrir, et elle casse les oreilles de tous avec sa playlist quasi à 100% Celentano 😆 Elle gâte aussi outrageusement son fils unique Pino, et son petit-fils Giovanni, alors qu’elle se dispute quotidiennement avec sa belle-fille Lella, une avocate qui vient du Nord de l’Italie. Elle lui fait en fait voir de toutes les couleurs alors que la jeune femme est unanimement appréciée par son entourage, surtout par Sofia.
Un matin, Franco déroge à son habitude, il ne vient déjeuner avec les autres pensionnés et il demande à Sofia de venir chez lui, avec des cornetti et un pot de glace au chocolat, alors qu’il est diabétique !
Une sacrée surprise attend la jeune femme, le vieil homme et tous le village ! Comment gérer cet événement inattendu?

Les chapitres sont courts, bien rythmés, ils donnent voix tour à tour à la jeune Sofia, et à la maternelle Maria.

Une lecture ensoleillée, une déclaration d’amour à l’Italie, à l’amitié, à la famille, à la solidarité… Le tout sur un ton faussement léger, bourré d’humour, de tendresse et d’amour pour l’être humain ! Il y a juste un sujet (que je ne dévoilerai pas ici afin que vous gardiez la surprise) qui aurait pu être abordé avec un peu plus de « réalisme » et de profondeur.

Les personnages sont doux, attachants, parfois agaçants et surtout humains.

Un roman profondément humain, frais, touchant et surtout optimiste !

Un vrai feel-good book rafraîchissant !

Intensité du coup de coeur