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CHARLESTON

Sauf les fleurs, Nicolas Clément

Sauf les fleurs - CouvertureRésumé :

« Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l’amour de la mère, l’enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre. À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l’amour du petit frère et celui des mots.
Une histoire bouleversante et charnelle, une langue d’une puissance étincelante : la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps. »

Coup de Coeur :

Un roman court, percutant, dur, fort, et qui me reste encore en tête plusieurs jours après l’avoir refermé ! Je l’ai lu d’une traite, en à peine une heure, et je l’ai refermé avec une boule dans la gorge, un sentiment de frustration et d’injustice !!!

Nicolas Clément nous livre un texte à la poésie glacée, à l’ambiance oppressante, et pourtant porteur d’amour & d’une certaine forme d’espoir malgré tout! Une histoire vraiment particulière et très touchante ! Un parcours de douleur, et d’amour que nous raconte la jeune Marthe ! Un père violent qui brise la vie de sa femme et de ses enfants !

L’auteur a une plume vraiment particulière, poétique, il va à l’essentiel et ne s’encombre pas de mots inutiles, un style littéraire subtil et ça rend ce petit livre encore plus exceptionnel ! Un texte magistral, émouvant, très dense, une gifle qu’on est heureux de se recevoir !

Un roman qui se lit, qui se vit, se ressent, … et qui est impossible à expliquer !

Magnifique et terrible à la fois …

Citations :

– Le ciel s’emmêle dans mon ventre.
On se plante, on pousse, on fleurit et ce ne sont que pinces à linge au-dessus de soi.

– A table, je cherche les yeux de papa pour un début de lien, un commencement de corde. Il fut mon prince, celui que je charmais, le dimanche soir, avec un livre d’images (il se taisait déjà mais j’entendais sa voix). Quand il dictait, javais des mots sans fautes qui me rappelaient sa terre ; je croyais que mes pensées me venaient de ses cheveux gardés longs pour nous cacher. Il est à présent mon ennemi juré, celui qui frappe sans vergogne et désosse le visage de maman.

– Entre nous, tout est simple puisque j’apprends ses doigts.

Intensité du coup de coeur
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