Un funambule - CouvertureRésumé :

« Un jeune homme est réfugié dans la maison de vacances de ses parents, en bord de mer. Cela ne « va » pas, tout l’engloutit, la pensée de sa mère, sa relation avortée à la seule femme qu’il ait aimée, sa non-existence sociale. C’est un être effondré, un funambule qui marche au-dessus du vide. Alors qu’il retrouve les siens pour la fête des mères, il apprend qu’il doit se rendre avec son père à un rendez-vous médical dont il ne sait rien. Après La maladroite et L’administrateur provisoire, Alexandre Seurat poursuit son exploration des failles familiales. Il plonge le lecteur dans un monde sans repères, dont on ne sait si l’absence de limites tient à la folie du personnage ou à la violence du monde extérieur. »

Mon avis :

Nous reprenons tout doucement nos Lectures Communes avec Nathalie que je remercie chaleureusement pour sa patience, moi qui suis toujours en retard dans mes billets …
Malheureusement, cette fois-ci je n’ai pas été conquise par notre choix …

Il y a quelques mois j’avais été bouleversée à la lecture du premier roman de l’auteur La maladroite, j’étais donc curieuse de lire celui-ci.

Une fois encore, le texte est très court, moins de 100 pages, et cette fois-ci j’en ai été « heureuse » car je n’ai jamais réussi, à mon grand regret, à entrer dans l’histoire : je ne comprenais pas le personnage, et même si j’ai éprouvé de l’empathie pour lui, j’avais de la peine pour lui, il a en lui une souffrance énorme, je suis restée de l’autre côté de la barrière, à l’extérieur de son parcours …

L’histoire raconte une dépression, une plongée vers le vide abyssal, la solitude, et le désespoir…
C’est dur, c’est triste, et même assez déprimant pour la lectrice que je suis…
Je pense que je ne l’ai pas lu au bon moment, car il y a de vraies qualités d’écritures, une belle sensibilité dans la plume, une subtilité évidente, et l’atmosphère qui s’en dégage est oppressante !
Si j’ai été impressionnée par la plume de l’auteur, sa finesse, son intelligence, et sa force, il y avait trop de douleur qui s’en dégageait, comme une apnée désagréable qui m’a laissée en dehors…
Un texte troublant, et dérangeant !

Un rendez-vous manqué pour moi… Dommage …
Et pour mon binôme? Allez donc voir son billet 😉

Intensité du coup de coeur