Ce qu'elle ne m'a pas dit - CouvertureRésumé :

« Quel est le point commun entre une quadragénaire moderne, belge et blonde du XXIe siècle et un trappeur amérindien né dans les années ’20 ? Le sang !
Marie a quarante-sept ans. Avec Alex, son mari, et Nola, leur fille de seize ans, ils forment une famille bourgeoise contemporaine : un boulot accaparant, une indispensable vie sociale, un chien à poils longs, des engueulades et des fous rires, des sushis le samedi, des impertinences d’ado avec un peu d’herbe fumée en cachette et, bien sûr, trop d’Internet. Rien d’extraordinaire, en somme.
Mais ça, c’était avant. Avant que Marie découvre le secret bien gardé du passé passionné et violent qui est le sien. Tantôt cruelle et tantôt drôle, émouvante et parfois désespérée, la révélation de ce secret tisse peu à peu une histoire qui rapprochera Marie de sa fille.
Parce que nous avons tous de vieux secrets, petits ou grands, l’auteur de Zebraska célèbre, dans son huitième roman, l’imagination, la mémoire, l’amour, l’humour et la joie de vivre comme alternatives au silence. »

Coup de Coeur :

Ma première lecture de la Rentrée Littéraire 2016 et ma lecture commune du mois avec Le Coin lecture de Nath : une fois encore une bonne pioche car nous avons été conquise toutes les deux ! J’adore quand un événement littéraire commence ainsi !
Cette année, j’ai commencé avec une autrice belge publiée dans une petite maison d’édition ! Et je me suis régalée : je l’ai dévoré en deux ou trois jours à peine !

Un roman passionnant écrit comme un suspense psychologique avec un travail sur les secrets de famille en plus ! Elle m’a tenue en haleine et j’ai quasiment lu la seconde moitié en apnée : je voulais savoir !!!

Tout commence quand Marie se dispute avec sa fille Nola, une adolescente de seize ans, à propos de la vie de ses parents disparus quand elle avait à peine 5 ans ! Soutenue par son mari, Alex, elle se décidera enfin à lire un carnet bleu dans lequel sa grand-mère, décédée seize ans avant, avait consigné tous les détails de l’accident de voiture qui a leur a coûté la vie au Canada.
En plus de la lecture du carnet de MamySusy, nous suivons aussi leur vie de famille avec le quotidien : les disputes de couples, avec leur fille, leurs joies, … Avec MamySusy, nous découvrons la vie en Belgique et au Canada il y a près de cinquante ans ! C’est un secret de famille cruel qui va faire exploser toutes les certitudes de la famille ! Nous plongeons dans la culture amérindienne, les injustices que cette population vit, la situation actuelle que ces gens vivaient dans les années 1920 et dans les années 1960. C’est très instructif et en même temps, c’est révoltant d’apprendre tout ce qu’ils ont vécus et vivent encore à l’heure actuelle.

Le roman est écrit avec beaucoup de fluidité, un style littéraire très agréable, limite addictif et une belle sensibilité. Chaque chapitre est raconté par un des protagonistes, ça donne un rythme très enlevé, et beaucoup d’émotions. En plus, ça nous offre la possibilité de suivre l’évolution du ressenti des personnages. Certains passages en italiques sont la retranscription du contenu de ce fameux carnet bleu. Il y a donc une belle variété de style qui empêche la moindre lassitude !

Un roman surprenant, sans temps mort, instructifs, aux personnages très attachants et au dénouement très surprenant ! Avec délicatesse et même une touche d’humour, Isabelle Barry décortique les conséquences d’un secret de famille sur ceux qui restent et qui le mettent en lumière !

Une superbe découverte que je recommande très chaleureusement !

Nathalie aussi a été conquise, le lien de son billet 🙂

Citation :

Le rire était sans aucun doute le plus joli trait d’union entre ces deux-là.

Intensité du coup de coeur