La galerie des maris disparus - CouvrtureRésumé :

« Quand son mari se volatilise, Juliet Montague disparaît à son tour. Ni veuve ni divorcée, elle n’a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient. Juliet s’efforce pourtant de son mieux d’assumer le quotidien et d’élever ses deux enfants. Mais le jour de ses trente ans, un matin de l’hiver 1958, elle prend une décision tout sauf raisonnable : au lieu de consacrer ses économies à l’achat d’un réfrigérateur, elle s’offre un portrait à son effigie.

Ce tableau, premier d’une longue série, signe le début de son émancipation : passionnée de peinture, Juliet va peu à peu repérer les talents émergents, frayer avec le gotha artistique de Londres et ouvrir sa propre galerie.

Ses nouvelles amitiés et, plus tard, son amour pour un brillant peintre reclus dans sa maison du Dorset l’aideront à affronter les commérages et la réprobation des siens. Mais Juliet reste enchaînée et, pour se sentir tout à fait libre, il lui reste un mystère à élucider… »

Mon avis :

Ma dernière lecture commune en date avec mon binôme Nathalie du blog Le coin lecture de Nath

Ces dernières années, j’ai découvert les deux premiers titres de Natasha Solomons : Jack Rosenblum rêve en anglais (inspiré la vie de son grand-père), et Le Manoir de Tyneford que j’avais adoré !

J’avais donc très envie de lire ce titre-ci et bien sûr j’avais un peu peur aussi de la déception 😉 Ce ne fut pas un coup de coeur, ni une déception, juste une agréable lecture. J’ai passé un moment sympathique en compagnie de Juliet, néanmoins je ne crois pas non plus que je me souviendrai longtemps ^^

Comme dans chacun de ses romans, Natasha Solomons crée des personnages juifs , qui vivent leur culture avec un certain poids. Et elle s’inspire d’une personne de sa famille pour écrire une histoire touchante et un personnage attachant.

Juliet est jeune femme, une jeune maman qui se retrouve du jour au lendemain, seule avec deux jeunes enfants à élever car son mari a disparu ! Son entourage va la soutenir et la juger en même temps !
Le jour où une jeune artiste veut faire un portrait d’elle sera le jour d’un nouveau départ ! Là elle décide de reprendre sa vie en main, de désormais choisir pour elle et non pour les apparences, pour la Société et pour les biens-pensants !
J’avoue avoir eu du mal à adhérer totalement au roman car je n’ai pas réussi à m’attacher complètement à Juliet : j’ai eu de la compassion pour elle, j’ai compris certains de ses choix, néanmoins je l’ai trouvée également à plusieurs reprises assez égoïste avec ses enfants même si je n’ai jamais douté de son amour pour eux ! Je n’ai juste pas compris certaines de ses réactions… Ca joue énormément dans mon ressenti final du roman. Pourtant c’est juste une femme, un peu fantasque et trop moderne pour son temps, qui veux VIVRE dans tous les sens du terme !

J’ai énormément apprécié son voyage aux Etats-Unis, et les relations qu’elle tissent avec les artistes qu’elle soutient dans sa galerie ! J’ai appris également énormément de choses sur la culture juive, ses traditions…

Bon je vous avoue que j’écris mon billet avec beaucoup de retard, donc mes souvenirs commencent déjà à s’estomper ^^ Voilà pourquoi il n’est pas très étoffé :p

Donc un roman agréable, de jolies réflexions, un petit voyage dans le temps et dans le monde l’art, mais il lui a manqué quelques chose en plus comme je l’avais trouvé dans ces romans précédents. Peut-être que je ne l’ai pas lu au bon moment 🙂

Citations :

« L’art remplit une autre fonction : Il nous aide à voir le monde de façon plus nette. Comme les lunettes chères à mon père, l’art aiguise notre perception. Si après avoir vu les oiseaux de Max ou les baigneurs de Jim, nous regardons vers la mer, il y a des chances pour que nous la comprenions mieux. »

« Si tu n’aimes pas un tableau, tu devrais en peindre un qui soit meilleur. On ne détruit pas les œuvres d’art, Leonard. En particulier les portraits. Les mystiques croyaient que les portraits, peints ou photographiques, contiennent une partie de l’âme du modèle. Mal exécutés ou non, ils sont dangereux. Il faut les traiter avec respect. »

« – C’est sans doute pour ça que vous peignez surtout des paysages. Eux, au moins, sont immobiles et silencieux.- Tu te trompes. Les paysages ne sont pas immobiles. La lumière ne cesse de changer, et les ombres se déplacent. Le vent fait bruisser les arbres et frémir les herbes. Et maintenant chut ! »

Voilà le billet de Nathalie 🙂

Intensité du coup de coeur