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CHARLESTON

La petite dame en son jardin de Bruges, Charles Bertin

La petite dame en son jardin de Bruges - CouvertureRésumé :

« Charles Bertin, qui est né en 1919, a rêvé de sa grand-mère, morte depuis un demi-siècle. Au matin, ce rêve lui est apparu comme le signe qu’il fallait sans délai renre visite à la petite dame en son jardin de Bruges.
Dans la manière d’un tissage aux laines délicates se compose alors, au fil du voyage, un portrait d’une tendresse si sensible et d’une véracité si évidente qui nul ne saurait lire ces pages sans aller aussitôt à ses propres souvenirs, ni sans ressentir, à l’exemple de Charles Bertin, l’effroi de revoir si bien sans jamais pouvoir franchir le glacis qu’impose la mort. »

Coup de Coeur :

Quelle tendresse, quelle délicatesse dans la plume de Charles Bertin pour sa grand-mère !
C’est un texte autobiographique, court, plein d’émotions, de souvenirs, et de nostalgie.

Avec poésie, le petit garçon qui sommeille encore au fond de Charles Bertin se souvient de Thérèse-Augustine, une dame qui adorait son petit-fils et qui l’accueillait tous les étés ! Ensemble, ils ont visité la belle ville de Bruges, la côte belge à vélo … tous les deux avides de connaissances et d’expérience ! Tout seul, il a fouillé le grenier avec avidité, inventé des mondes dans le jardin … Ce sont des souvenirs, et surtout un chant d’amour pour sa grand-mère et cette vieille cité !

Une très jolie découverte belge, pleine d’amour ♥

C’est court, intense et à découvrir !

Citations :

– « On vous a reproché de prendre vos illusions pour des réalités, mais c’est à force de faire une réalité de votre désir que vous m’avez enseigné la poésie. »

– « Ma grand-mère ne possédait aucune culture littéraire. Soumise dès la naissance aux lois d’un milieu social qui considérait la lecture comme un luxe interdit aux femmes, mariée très jeune à un homme qui ne s’intéressait qu’à sa profession, bientôt chargée d’enfants, elle avait passé sa vie à sécher sur pied dans une grande faim d’évasion mentale entre les tyrannies de la marmaille et les urgences du pot-au-feu, pour se retrouver, la soixantaine venue, avec une voracité intacte, des loisirs inattendus, et tout aussi ignorante qu’à vingt ans. »

Et voilà les billets de mon binôme régulier Nath et celui de Marguerite 🙂

Intensité du coup de coeur
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