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CHARLESTON

Le mystère de la maison aux trois ormes, Valentin Musso

Le mystère de la maison aux trois ormes - CouvertureRésumé :

« Le commissaire Forestier est appelé en urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate qui a reçu des lettres de menace et craint pour sa vie. Le policier se rend chez lui, au cœur de la campagne normande, pour démasquer le corbeau. Mais à sa grande surprise il découvre que le comte a invité quatre personnalités à se joindre à eux : un jeune journaliste en vogue, la femme d’un riche industriel, un médecin des beaux quartiers et un général ayant l’oreille du pouvoir. Des convives bien sous tous rapports. Du moins en apparence…

Le soir même, le comte est assassiné brutalement dans son bureau, alors que porte et fenêtres sont verrouillées de l’intérieur. Qui plus est, tous les invités possèdent un alibi irréfutable. Confronté au plus déroutant des mystères de chambre close, Forestier prend l’affaire en main. Il ignore que cette énigme en cache une autre bien plus incroyable encore…

Avec ce roman à twists, Valentin Musso nous offre une intrigue aussi redoutable que ludique. Un suspense haletant, dont il serait criminel de révéler les multiples rebondissements. »

Coup de Cœur :

J’ai fait cette excellente grâce à l’enthousiasme de Triple_l_de_mag Je me suis régalée avec notamment cette atmosphère rétro, qui fait penser aux classiques d’Agatha Christie et Gaston Leroux ! Il y a un de ces twist machiavélique au milieu de l’histoire, j’ai adoré !!!

Campagne normande, fin des années 1930.
Le commissaire Forestier, à la retraite depuis peu, s’est fait une excellente réputation en résolvant de nombreuses affaires, dont plusieurs ont été relayée par la presse comme celles de la bande à Bonnot ou de Landru. Il est appelé à la rescousse par le comte Yves de Montalbert, un aristocrate persuadé d’être en danger de mort depuis qu’il a reçu des lettres de menace. Alors qu’il vient lui rendre visite pour tenter de comprendre, il est surpris de voir que quatre autres personnes sont également présentes, toutes des personnalités dans leur domaine. Il y a le docteur Gilles Vautrin qui travaille exclusivement avec les plus fortunés, Catherine Lafargue, la belle et sophistiquée épouse d’un riche industriel, le Général Granger toujours proches des instances au pouvoir et enfin, Adrien Moreau, un jeune journaliste insolent et ambitieux en vogue à Paris. Pendant la soirée, alors que le comte va s’enfermer dans son bureau afin de répondre à un appel téléphonique, il est brutalement assassiné ! Sa mort est un vrai mystère : la pièce était verrouillée de l’intérieur et chaque convive possède un alibi.
Le commissaire Forestier, en attendant l’arrivée de la Police commence l’enquête, c’est un sacré challenge pour un enquêteur de se trempe. Ce crime qui semble parfait pourrait bien cacher d’autres mystères bien plus redoutables !

Un excellent roman policier à tiroirs, avec des twists originaux qui ont donné un rythme particulièrement haletant au récit. L’auteur amène plusieurs retournements de situation, et le dénouement final est excellent ! L’ambiance est très bien maîtrisée, et chaque partie de l’histoire nous immerge au plus profond de cette mystérieuse affaire criminelle ! En prime, Valentin Musso fait un bel hommage à la littérature que ce soit avec Edgard Allan Poe, Emile Zola, Fiodor Dostoïevski ou encore Jean Giono. Valentin Musso a une imagination prolifique qu’il met au service de son intrigue. J’ai adoré sa construction originale et inattendue : moins on en sait, meilleure sera sa découverte !

Un auteur que je compte bien retrouver dans un autre roman 😉

Citations :

* Voyez-vous, Vautrin, je suis ce qu’on appelle un « esprit cartésien ». Il n’y a aucune sorcellerie dans ce crime. Nous devons simplement l’envisager comme s’il s’agissait d’un problème mathématique.

* Je n’ai jamais été un grand fan de série et il paraît qu’écrire un scénario est d’un vrai cauchemar : cahiers des charges, réunions interminables…Dans un roman, vous pouvez créer une armée en une phrase, ça ne vous coûte pas un centime.

* S’il est une constante dans les enquêtes, c’est que les gens mentent toujours lors du premier interrogatoire, même lorsqu’ils n’ont rien à cacher. Les flics parlent d’un « P V de chique », un coup de bluff.

* Ce livre n’était pas un livre, c’était un miroir tendu qui me renvoyait ma véritable image.

* Malheureusement, le commissaire savait qu’aucun signe extérieur ne permet de juger de la culpabilité d’une personne : certains criminels font preuve d’un sang-froid impressionnant quand les innocents perdent tous leurs moyens comme s’ils étaient coupables de tous les crimes.

Intensité du coup de coeur
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