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CHARLESTON

Les fureurs invisibles du cœur, John Boyne

Les fureurs invisibles du cœur - CouvertureRésumé :

« Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Ballotté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine. »

Coup de Cœur :

J’ai vu passer ce roman chez plusieurs copinautes qui avaient toutes eu un gros Coup de Cœur pour ce titre ! J’avais donc de très grosses attentes quand je l’ai commencé !

Dés la scène d’ouverture qui se déroule dans une église irlandaise, je me suis révoltée et j’ai su que ce titre me toucherait profondément et serait une EXCELLENTE lecture ! J’ai fait des bonds d’indignations à de nombreuses reprises, j’ai pleuré à plusieurs reprises et j’ai littéralement fondu en larmes quand je l’ai terminé !

Cyril Avery est le héros terriblement attachant de cette histoire : on découvre sa mère biologique et comment il a été placé à l’adoption ! A partir de là, nous suivons sa vie en Irlande depuis la fin des années 1940 jusqu’à aujourd’hui ! Elle sera une succession d’étranges coïncidences, qui mettra de nombreuses personnes sur sa route, influencera ses choix, et bouleversera son existence ! Il va chercher sa place, sa voie, et surtout qui il est vraiment !
Le vrai combat de Cyril, c’est l’acceptation de son moi profond, la quête existentielle de ses racines, de sa vraie identité!

A travers son destin, l’auteur nous offre une magistrale leçon d’histoire irlandaise : la place prédominante de la religion catholique dans la société, les changements énormes qui ont secoué le pays, l’IRA, la succession de gouvernement, les injustices qui touchent les personnes différentes, de l’arrivée du VIH dans les différentes couches de la population… On y parle d’adoption, de famille, d’identité, de sexualité, sans tabou !
Les personnages sont tous tellement bourrés d’humanité, avec des qualités, des défauts, des moments de doutes… et si attachants !

Je suis passée par un patchwork d’émotions, souvent brutes : amusée, horrifiée, émue, bouleversée. Il y a de nombreux moments de fragilité vraiment superbe, des déclarations magnifiques et des réflexions qui percutent violemment en plein cœur.
J’ai été bluffée par la qualité et la complexité du roman. Il possède une incroyable puissance narrative, et impossible à expliquer : il faut le lire pour comprendre ses indéniables et nombreuses qualités. Ambitieux, complexe et extraordinaire !

L’écriture de John Boyne est parfois crue, souvent ironique, lumineuse, triste et toujours sublime !

Un bijou, un ÉNORME Coup de Cœur ♥ !

Magnifique !

Bouleversant !

Ticket gagnant à tout point de vues pour cette pépite de la rentrée littéraire que j’aurais voulu continuer encore et encore !

Citations :

– « Bien longtemps avant que nous ne sachions qu’il était le père de deux enfants de deux femmes différentes, l’une à Drimoleague et l’autre à Clonakilty, le père James Monroe, devant l’autel de l’église Notre-Dame de l’étoile de la mer, dans la paroisse de Goleen, à l’ouest de Cork, accusa ma mère d’être une putain. »

– « La relation entre Charles et Maude était cordiale et pragmatique. La plupart du temps, ils n’avaient pas grand-chose à faire ensemble, et n’échangeaient rien de plus que quelques phrases nécessaires à la gestion efficace du foyer. »

– « Nous haïssons ce qui nous effraie en nous-mêmes. »

Intensité du coup de coeur
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