Je suis mort il y a vingt-cinq ans - CouvertureRésumé :

«Je suis mort il y a vingt-cinq ans. À vingt-cinq ans. D’une mort pas belle. D’abord tombé, le bec dans le sable, sur la plage de Coney Island. Désolé, Mr. Reed, même avec la meilleure volonté du monde, je n’aurais pas pu « jouer au football pour le coach » ce jour-là. Mal allongé, j’ai failli en rire.»

Coup de Coeur :

Je n’ai pas pu rester indifférente à ce petit texte même si je n’ai pas été complètement conquise par le roman : il y avait quelque chose qui m’a gêné dans l’écriture…
L’auteur aborde un sujet complexe et dur : la découverte du sida en France dans les années 1980. On ne connaissait pas encore ce virus, il était principalement cantonné en Afrique (notamment en Angola où notre héros l’a contracté). En France, on croyait que c’était le cancer du sang, et on le « soignait » avec de la chimiothérapie et diverses transfusions sanguines Dés le début, j’ai compris que le titre n’était pas une métaphore, il avait 25 ans et il est mort il y a 25 ans. A travers ses derniers moments, on découvre sa vie avec sa bande d’amis : Yann, Christophe, Valentin, Gwenn, Claire… Il nous raconte des tranches de vies au Havre, et son combat perdu d’avance contre la maladie. On suit cette histoire rythmée par les musiques de l’époque : Lou Reed, David Bowie, Alice Cooper …
Une histoire triste, mélancolique, réel (le décès d’un ami de l’auteur en 1985 l’a inspiré), cependant l’auteur a insufflé une touche d’humour, ironique, plutôt gris-noir, et jamais larmoyant !

Citation :

« Certains appellent cette maladie le baiser de la mort »

Intensité du coup de coeur