Résumé :
« Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement. Seul dans sa chambre, il rêve d’un frère ou d’une soeur qui viendrait rompre sa solitude. Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l’espace confiné de son appartement, mise à l’écart parce que juive.
Leurs routes n’auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c’est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes.
Si La Chambre d’Hannah plonge ses racines dans l’Histoire la plus sombre, c’est aussi le roman sensible et lumineux d’une amitié entre deux enfants qui n’ont, au premier abord, rien en commun : ni leur condition, ni leur époque. Avec, en filigrane, ces deux questions essentielles : jusqu’où aller par amitié ? Sommes-nous prêts à croire l’impossible ? »
Coup de Coeur :
Une superbe histoire d’amitié impossible !
L’auteur a priviligié l’émotion et l’espoir au milieu des horreurs de la seconde guerre mondiale. Il nous montre que l’amitié et le courage peuvent être plus fort que la folie qui a animé l’Europe à cette époque.
Ce roman raconte avant toute chose la vie de deux enfants malheureux qui vont trouver du réconfort dans la présence de l’autre, ils vont s’épauler, s’encourager et s’entraider. Il y a un côté fantastique dans l’histoire, ça a servi de déclencheur pour Pierre et son ami Maxime. Afin d’aider Hannah, ils vont apprendre à connaître cette sombre période grâce à leur ancien instituteur, monsieur Bouillon, un passionné de l’époque. A partir de là, une course contre la montre commence car la rafle du Vel d’Hiv se rapproche à grands pas. Grâce au regard d’enfant, le lecteur découvre de manière sobre et simple la Shoah en France. C’est ce qui rend le côté fantastique possible : les plus jeunes sont plus ouverts et moins sceptiques face au lien extraordinaire qui se tisse.
Un roman qui touchera sûrement un large public et qui devrait plaire également aux plus jeunes, je le conseillerais dés 13-14 ans. Il mélange habilement le style fantastique et historique, afin de traiter de manière originale et sensible un sujet grave, en évitant brillament l’écueil du pathos !
Petit plus non négligeable : l’auteur nous donne un appendice retraçant l’évolution des lois antijuives en France à la fin de l’ouvrage, on sent la patte de l’historien.
Camilla
30 juillet 2014 — 14 h 40 min
C’est un roman qui a vraiment l’air d’être bien! 😉 Sûrement une de mes prochaines lectures…
Scarlett21
1 août 2014 — 10 h 45 min
Oh oui, une très belle lecture ! Il faut se laisser emporter par la magie ! J’ai vraiment été touchée par l’émotion que l’auteur a su faire passer !
Passionlyre
16 août 2014 — 18 h 27 min
Très agréable à lire sur la plage ! ( un de mes lieux favoris 😉 ). Joli conte sur l’amitié enfantine, ses limites, ses possibles, ses exigences, ses pardons…. avec d’intéressants rappels à la grande histoire….qui nous permet de nous rappeler que nous aussi nous avons été enfants….et que nous avons cru à l’impossible….ce qu’à mon avis, nous oublions trop vite….dommage, le monde en serait peut être meilleur …..
Scarlett21
17 août 2014 — 13 h 31 min
Je ne peux qu’être entièrement d’accord avec ton commentaire ! Merci !!!