La vallée du diable - CouvertureRésumé :

« Nouvelle-Calédonie, 1925.
Loin de leur Savoir natale, qu’ils ont fuie aux lendemains de la guerre, Blanca, Florentin, Pauline et Arpin ont fini par s’établir aux Antipodes.
Mais cette nouvelle vie dans les colonies ne satisfait pas leur rêve de justice sociale et de liberté.
Et, alors que l’air se fait de plus en plus irrespirable, l’heure des règlements de comptes est venue. »

Mon avis :

Après « Le Sentier des Reines« , le nouveau grand récit d’Anthony Pastor !
J’avais adoré le titre précédent il y a quelques mois, j’étais très impatiente de lire cette suite, malheureusement je n’ai pas été aussi séduite, ce fut une petite déception …

Nous retrouvons les personnages quelques années après leur installation en Nouvel-Calédonie, dans une vie très différente de celle qu’ils ont abandonné en Savoie. Ils ne sont ni heureux, ni épanouis, ils n’ont pas trouvé ce qu’ils recherchaient et on les sent frustré par les conditions de vie dans les colonies. Après avoir accumulé des rancœurs, des haines, la tension est à son comble, et elle est sur le point d’exploser…

J’étais heureuse de retrouver le magnifique dessin d’Anthony Pastor : on sent tout de suite un changement d’atmosphère, les couleurs sont plus chaudes, teintées parfois de sépia, d’orangé, comme leur terre d’accueil. Les personnages et les décors sont réalistes, finement dessiné, plus brut dans les scènes d’action.
Le scénario est noir, l’ambiance lourde, tout est crédible et soigneusement documenté sur les lieux et l’époque. Il n’y a pas de temps mort, c’est limite construit comme un thriller, avec des rebondissements inattendus et une fin surprenante.

Malheureusement, malgré toutes ses qualités, je n’ai pas adhéré cette foi-ci, je me suis sentie extérieure à l’histoire, et je ne me suis plus attachée aux personnages : j’étais curieuse de connaître l’issue de l’histoire, mais je n’ai pas tremblé avec eux …
Un rendez-vous manqué avec une bande-dessinée intelligente …

Intensité du coup de coeur