Un cœur en sourdine - CouvertureRésumé :

« 1978. Marie habite à Sherbrooke, dans le sud du Québec. Devenue couturière, elle est mariée à Ghislain depuis une trentaine d’années – une union heureuse qui leur a donné six beaux enfants.
1944. Quand John est mobilisé, ce n’est pas de gaieté
de cœur qu’il part pour la France. Mais les Alliés ont besoin de lui. Le débarquement changera à jamais son existence, ainsi que celle de Wendigo, l’Amérindien qui l’accompagne et avec qui, très vite, un lien profond s’est créé, à la vie, à la mort. Marie, la Canadienne française, est restée au Québec. John, le Canadien anglais, s’est installé en Normandie. Ils venaient de se rencontrer, mais un océan les a séparés.
La guerre a brisé des rêves… Et si, des années plus tard, les souvenirs du passé revenaient hanter le présent ?

Inspiré de faits réels, Un cœur en sourdine raconte ces vies prises dans le tumulte des événements, bousculées par le destin, par la distance et par les choix qu’on nous impose. Une évocation vibrante et émouvante du Canada, de ses habitants et de son histoire parfois douloureuse, mais où tous les espoirs sont permis.  »

Mon avis :

Marie est mariée depuis trente ans avec Ghislain, le couple a eu six enfants et il fait de nouveaux projets d’avenir Pourtant, Marie porte une lourd secret, comme de nombreuses autres femmes, et elle ressent le besoin d’en parler
John s’est engagé comme soldat pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a vécu le Débarquement de Normandie, où il s’est établi à la fin de la guerre. Il a créé un lien unique avec Wendigo, une Amérindien canadien, et ensemble, ils ont fondé une petite entreprise de menuiserie devenue prospère avec les années.

Le roman embarque de 1944 à 1978, depuis le Canada jusqu’à la Normandie. Il tisse des destins à travers le temps et les lieux.
L’autrice aborde beaucoup de thèmes graves : le calvaire des soldats pendant et après le Débarquement de Normandie, le sort des enfants amérindiens, la cruauté du sort réservé aux filles-mères, la complexité pour retrouver un enfant naturel, la force de l’Amour et de l’Amitié.
Les chapitres se succèdent rapidement, le rythme est bon, la plume très fluide et pleine de sensibilité. Il y a quelques termes québécois enrichissent le texte et permettent une meilleure immersion.

Une belle histoire, la fin ouverte m’a malheureusement laissé un sentiment d’inachevé. Néanmoins, il y a magnifique sentiment d’espoir tout au long du roman, de la part de tous les personnages pour leur avenir, et c’est vraiment beau à lire !

Intensité du coup de coeur