Résumé :
« Les recherches du docteur Battista sont sur le point d’aboutir mais une inquiétude le ronge pourtant. Car le visa de Pyotr, son assistant, expire dans quelques semaines et, sans lui, il n’y arrivera pas, il le sait. Tout est perdu, à moins d’un miracle… ou d’un mariage blanc avec Kate, sa fille aînée, justement célibataire. En désespoir de cause, il entreprend finalement de la convaincre.
Turbulente réécriture de La mégère apprivoisée de Shakespeare à l’époque contemporaine, Vinegar Girl est un festival d’intelligence et de second degré. Considérée comme l’une des plus importantes romancières américaines daujourd’hui, Anne Tyler surprend et ravit encore. »
Coup de Cœur :
Quand j’ai vu la quatrième de couverture évoquait Shakespeare et une des pièces que je préfère, j’ai su que je voulais absolument lire ce roman ! J’ai ADORE l’adaptation avec Elisabeth Taylor et Richard Burton, j’étais très curieuse de voir sa transposition à notre époque !
Le Dr Battista est prêt à tout pour garder son assistant, Pyotr, afin de mener ses recherches à son terme alors que son visa est sur le point d’expirer. Avec beaucoup d’égoïsme, sans aucun tact, il va tenter pour convaincre sa fille aînée, Kate, célibataire endurcie et jeune femme au caractère affirmé à rencontrer le jeune homme. Depuis le décès de leur mère, c’est Kate qui doit gérer la maison, les repas, les courses et l’éducation de sa petite sœur, Bunny, une adolescente rebelle et impertinente ! Elle travaille dans une école maternelle où son franc-parler lui joue régulièrement des tours !
Le plan de son père va venir bouleverser le quotidien ennuyeux mais confortable de la famille Battista. Comment refuser un mari alors que tout son entourage se désespère de la savoir encore célibataire?
L’autrice fait preuve de beaucoup d’ironie dans ses propos! Elle épingle la société bien-pensante américaine, les relations hommes/femmes, l’égoïsme paternel, la complexité des liens familiaux…
La plume est impertinente, faussement légère, à la fois tendre et cruelle avec ses personnages.
Juste un léger regret pour la fin, je l’ai trouvée un peu trop facile et légère.
Un roman doux-amer, piquant, divertissant, cocasse et décalé qui me donne envie de relire du Shakespeare !
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