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CHARLESTON

Alors vous ne serez plus jamais triste, Baptiste Beaulieu

Alors vous ne serez plus jamais triste - CouvertureRésumé :

« C’est l’histoire d’un médecin malheureux, qui ne se rappelle plus comment soigner depuis que sa femme est partie. Il a décidé de mettre fin à ses jours le soir même.
En se jetant dans un taxi pour régler quelques affaires à l’hôpital, il fait la connaissance de sa mystérieuse conductrice : une vieille dame excentrique capable de deviner quand les gens vont mourir, juste en les regardant dans les yeux. Pour convaincre le Docteur de revenir sur sa décision, elle exige sept jours durant lesquels il devra se soumettre à toutes ses fantaisies.
Le compte à rebours est lancé jusqu’à l’échéance finale. Qui gagnera du désespoir ou de la joie de vivre ? Que s’est-il passé dans la vie de cet homme pour qu’il en arrive là ? Qu’a vécu cette femme pour qu’elle prenne aussi violemment le parti de la vie et du bonheur ?
Avec une poésie joyeuse et une grande émotion, Baptiste Beaulieu imagine une merveilleuse rencontre entre deux êtres qui cherchent à réenchanter le monde. »

Coup de Coeur :

Vous recherchez un roman pour rire ? Un héros qui mérite des baffes? Une vieille dame complètement loufoque?
Ne cherchez plus ! Le voilà !!!

Tout d’abord, le roman est paginé à l’envers : un compte à rebours juqu’à la mort programmée du Médecin !
Une recontre improbable entre un médecin dépressif & suicidaire et une vieille dame déjantée qui est décidée à lui sauver la vie !!!
C’est bourré d’humour, à prendre minimum au second degré bien sûr 😉 C’est humain, plein d’émotions (j’ai eu les larmes aux yeux quelques fois, merci Mr Beaulieu ^^), optimiste, joyeux et triste à la fois, comme la vie !
Au cours de ces sept jours, Sarah, la Lady fantaisiste, nous fait vivre des situations toutes les plus improbables que les autres, nous régale d’anecdotes croustillantes et distille de belles pensées au fil de ces sept jours !

J’ai adoré être baladée de bout en bout par cette surprenante Sarah, je n’ai jamais eu l’occasion de m’ennuyer et je n’avais pas envie de refermer le bouquin ! Sarah est brute et tendre à la fois, forte et pourtant très fragile, il y a énormément d’amour et de tendresse qui se dégage d’elle, et on ne peut qu’avoir envie de la suivre dans son délire et son désir de rendre le goût de vivre à Mark ou Teddy Bear (les deux surnoms qu’elle a donné au Médecin ^^). J’ai beaucoup apprécié également les petits passages consacrés aux souvenirs du Médecins : il raconte certaines de ses rencontres déterminantes avec des patients, des expériences professionnelles…

Et la fin ! Quelle fin ! J’en ai imaginé plusieurs, et Jamais celle-ci ! Elle est formidable : naturelle, sans cliché, parfaite et juste !!!

Petit Plus :

Lors de son arrivée en librairie, il y avait à disposition des clients, un petite nouvelle inédite de l’auteur (à peine 13 pages ^^). Et franchement elle est juste excellente : ironique, drôle, et en complet décalage. La chute est juste incroyable et hilarante, on sent que l’auteur adore nous balader !!!

La mort est une garce - NouvelleLa mort est une garce :

« Un vieux médecin se souvient de sa première dissection, de son grand amour et de son goût immodéré pour la charcuterie espagnole. Une tranche de vie touchante, drôle et décalé. »

Citations :

« L’espérance de vie que les médecins vous ajoutent d’un côté, ils vous la rognent de l’autre dans leurs salles d’attente. »

« – Pour la couleur, nous avons le rouge carmin, le bleu ciel, le white pearl et, bien évidemment, le blue classic royal. Le vert anglais, aussi, mais c’est particulier. En général, il est très apprécié des chasseurs.
Monsieur chasse-t-il?
Le médecin visualisa très nettement un employé de pompes funèbres, attifé en poule d’eau, passant et repassnt dans la lunette d’un fusil.
– Non ! s’insurgea-t-elle. Monsieur est toubib ! »

« Il était en colère contre sa femme autant qu’il l’aimait, et c’était épuisant.
– J’ai rêvé de toi, dit-il au coeur de la nuit, seul dans sa cuisine.
– C’était comment? lui répondit-elle.
– Je ne sais plus très bien.
– Alors comment sais-tu que tu as rêvé de moi?
– Je me suis réveillé et l’espace d’un instant j’ai été heureux. »

« La solution contre le racisme, c’est le panda, affirma-t-elle sans aucune transition. Imaginez les hommes transformés en pandas… Nous serions tous gros, noirs et asiatiques. Imparable. »

« – … oui, vraiment, mon petit, j’ai une fille magnifique. Et célibataire… Mais ne vous faites pas d’idées, j’ai aussi une pelle, un sac et un alibi, vous entendez, hein? »

« Il se força à adopter une mine avenante, mais il eut très envie de pleurer tout à coup.
– Madame.
Elle fit une révérence, il l’attira contre lui. Quand elle se mit à fredonner, le Docteur crut qu’on étranglait un chat quelques part.
– Je vous avais bien dit que je chantais comme une seringue.
– Les seringues ne chantent pas, lui, retorqua-t-il en souriant.
– C’est normal, c’est parce qu’elles ont honte ! »

Intensité du coup de coeur
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