Dans la baie de Talinas - CouvertureRésumé :

« « Il a vingt-sept ans, des séquelles de traumatisme crânien, il vient de passer trois ans dans le service commercial d’une start-up spécialisée dans les antivirus, avec une dépendance aux opioïdes en prime. Voilà ce qu’il est devenu. Malgré des résultats scolaires presque parfaits, des parents attentionnés et l’imposant héritage intellectuel de Joel Rothman, son grand-père rabbin – qu’il repose en paix –, tout le monde s’accorde à dire qu’Eli “Berg” Koenigsberg n’a rien fait de son existence… »
Dans ce premier roman brillant de sensibilité, Daniel Gumbiner nous offre un beau récit de reconstruction, de retour à soi, où la résilience et le besoin d’appartenance s’expriment avec délicatesse et sans faux-semblants. Un texte surprenant de justesse, une ode aux cabossés, à celles et ceux qui cherchent encore leur place dans le monde. »

Mon avis :

Première lecture de la Rentrée littéraire d’hiver !

Ce premier roman américain nous emmène dans la petite ville côtière de Talinas.
Berg, 27 ans, est un jeune homme qui tente de se débarrasser de son addiction aux opioïdes. Il a eu un vilain traumatisme crânien et des déboires professionnels qui l’ont emmené dans une spirale infernale douloureuse. Il tente de s’offrir un nouveau départ en cherchant un nouveau job, manuel, qui l’emmène loin de son boulot dans l’informatique.

Une histoire douce-amère, triste, de reconstruction d’un jeune homme. Il subit une forte pression familiale : ses parents, ses grands-parents ont largement réussi et il a reçu un lourd héritage intellectuel.
Il trouve un nouveau sens à sa vie dans le travail manuel, une approche sensitive de la nature, et de la méditation.
Il va faire plusieurs rencontres, prendre de nouvelles décisions, créer de nouvelles habitudes. Ça ne se fera pas sans erreur. J’ai éprouvé de l’empathie pour cet homme qui n’a pas su éviter le piège chimique des médicaments qui fait sombrer tant de personnes… Les nombreuses descriptions techniques m’ont moins touchées, car c’est un domaine que je ne connais absolument pas.

Une lecture intéressante, le portrait d’un homme perturbé, et de la nature magnifique qui l’entoure.

Une ode pour le retour à l’essentiel.

Une jolie bouffée d’oxygène.

Intensité du coup de coeur