Graveney Hall - CouvertureRésumé :

« Quand Greg, un adolescent féru de photographie, découvre les ruines de la demeure de Graveney Hall, il sait tout de suite qu’il tient un beau sujet. Épaulé par Faith, la fille d’un bénévole qui restaure la propriété, il va tenter de percer le secret de cette mystérieuse bâtisse et de son dernier héritier, Edmund Pearson, disparu dans d’étonnantes circonstances pendant la Première Guerre mondiale. L’enquête va révéler bien plus de choses sur lui-même que Greg n’aurait pu l’imaginer. »

Coup de Coeur :

Une ambiance, une atmosphère qui m’a conquise dés les premières pages !!!
L’auteur nous offre une histoire émouvante sur les questions et les idéaux d’hier et d’aujourd’hui des jeunes gens, le poids des conventions, des liens familiaux, de l’entourage … Un récit étrange, envoûtant qui parle de désir, de conflits, de sentiments, de la foi, de la jeunesse…, tout en alternant les passages entre passé et présent : avec Greg et Edmund.
Greg, 17 ans, est un adolescent d’aujourd’hui, qui apprend à se connaître, qui se cherche. Il fait deux rencontres décisives : Jordan, un copain de classe qui devient son ami lors du changement d’école de son meilleur ami, et Faith, une jeune fille dans les jardins de Graveney Hall. Cette demeure mystérieuse va les emmener bien plus loin qu’ils ne l’auraient jamais imaginé. Cette enquête va les pousser dans leurs retranchements émotionnels.
De l’autre côté, on suit Edmund Pearson, une jeune homme de 21 ans qui se bat en France, en 1917, et qui est lui aussi à un moment clé de sa vie : il a rencontré le grand amour, mais ce n’est pas celui que ses parents veulent, et la société n’est pas prête non plus…
Un texte captivant qui, au final, entrelace deux récits sur le même thème : le chemin sinueux qui mène de l’adolescent à l’âge adulte. Le tout sous une plume magnifique : dense et mélancolique, tout est dans la suggestion, dans l’intensité des sentiments et des émotions. Une construction à la fois originale, et à la fois un hommage aux romans classiques anglais du XIXème siècle

Un roman « so british » bouleversant que j’ai adoré et dévoré !!!
Il est un peu passé inaperçu lors de sa parution chez Phébus, j’espère que maintenant il aura plus de chance pour conquérir ses lecteurs !
Et je compte rapidement me procurer le précédent de l’auteur : De pierre et de cendre qui semble tout aussi fascinant 😉

Citation :

« – Vous tenez à vous faire tuer ? dit le nouvel officier subalterne […].
– Oui, mais les deux ensemble. Ou alors non.
Alex avait dit ces mots à l’oreille d’Edmund.
– On vit ensemble ou on meurt ensemble. »

« Je ne serais pas aussi attiré si la maison était intacte et encore habitée, vous savez, comme n’importe quelle maison. Telle qu’elle est, on dirait le symbole de quelque chose »

Intensité du coup de coeur