Résumé :
« Des lettres bouleversantes.
Une jeune femme enfermée.
Un mystère à résoudre.
1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais…
Un premier roman suffocant, inspiré de faits réels, qui mêle avec brio mystère et suspense. Aussi émouvant que dérangeant, Les Enfants perdus de St. Margaret s’est déjà vendu à plus de 350 000 exemplaires dans le monde. »
Coup de Cœur :
Comme d’habitude, je suis séduite par une publication des éditions Préludes ! Je connaissais ce sujet douloureux de l’histoire britannique et irlandaise grâce aux films The Magdalene Sisters et Philomena. Je n’ai donc pas hésité une seule seconde pour le découvrir !
Deux jours pour déterrer des vieux secrets et faire éclater une triste vérité des années ’50, voilà le défi qui attend Samantha, une jeune journaliste ! C’est une jeune femme qui est retournée vivre chez sa grand-mère après une énième dispute avec son compagnon, Ben, le père de sa petite fille, Emma. Son patron lui confie les reportages les plus insignifiants, les moins intéressants … Grâce à cette dernière, elle découvre, par hasard, les lettres d’Ivy Jenkins envoyée à son petit ami. Celle-ci a été abandonnée par sa famille et le père du bébé quand elle leur annonce qu’elle est enceinte. Sur les conseils du médecin de famille et du prêtre de la paroisse, elle est envoyée à St Margaret, un couvent pour mères célibataires… Un lieu effrayant, qui devient un enfer sur terre pour la jeune fille. Elle et les autres « pécheresses » vivent un vrai cauchemar, exploitée par les religieuses ! Les filles sont sous-nourries et elles sont des blanchisseuses gratuites pour l’Eglise, dans des conditions de travail épouvantables, qui s’apparente à de l’esclavage, sans soin de santé approprié ….
Samantha découvre rapidement des décès suspects dans les anciens membres du Couvent, et elle décide de faire toute la lumière sur cette épineuse affaire. Elle doit jongler avec sa vie privée, son patron injuste, son mariage plein de tension avec Ben, ses horaires de travail chargés, son ambition, et surtout sa volonté d’écrire enfin l’article qui va lancer sa carrière !
Un roman immersif, douloureux, addictif, qui décrit une société hypocrite et complice des nombreuses tortures physiques et psychologiques infligées à ces jeunes filles soi-disant pour sauver leurs âmes et surtout leur faire expier leurs « péchés » !
Les faits sont sordides, et très largement documentés !
Un sujet douloureux, malheureusement véridique, qui a touché des milliers de jeunes filles en Irlande et Grande Bretagne ! L’autrice a su utiliser des faits réels pour écrire une fiction maîtrisée, fluide et qui m’a tenue en haleine tout au long des 433 pages !
Une vraie réussite !
Le rythme est haletant, les révélations surprenantes !
Percutant, addictif !
A lire car il ne faut pas oublier !!!
PS : à la fin, l’autrice laisse une liste de références des nombreuses documentations qu’elle utilisé pour étayé son roman. Un plus non négligeable, même si malheureusement la majorité ne sont pas traduit en français.
Zélie
25 mai 2020 — 9 h 43 min
Ton article donne envie !
Scarlett21
28 mai 2020 — 18 h 38 min
J’ai été vraiment conquise !!
Gwen
25 mai 2020 — 10 h 21 min
Ça me fait penser au reportage de Nellie Bly: « 10 jours dans un asile ». Une journaliste se fait interner dans un asile de fous pour femmes aux USA à la fin des années 1900. Elle dénonce les pratiques, les violences, etc. C’est un texte assez court qui montre les misérables conditions de vie de ces femmes qui étaient parfois (souvent?) internées sans raison (un mari infidèle par exemple qui s’en débarrassait pour vivre avec sa maîtresse).
Scarlett21
28 mai 2020 — 18 h 39 min
Il est sur ma liste d’envie, j’ai très envie de le lire =)
France
31 mai 2020 — 11 h 12 min
Un excellent roman bien documenté, j’en ai apprécié la lecture.
Scarlett21
31 mai 2020 — 11 h 14 min
J’approuve à 100 % !!!