Effectuez une recherche :

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email.

Rejoignez les 101 autres abonnés

CHARLESTON

Un parfum d’herbe coupée, Nicolas Delesalle

Un parfum d'herbe coupée - Couverture

Résumé :

« « Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout. »

Coup de Coeur :

Voilà le roman qui inaugure la nouvelle collection du Livre de Poche Préludes ! Et c’est un premier roman prometteur ! J’ai été charmée par ce petit ouvrage : la couverture m’a tout de suite plue, et la quatrième de couverture m’a intriguée !

L’auteur nous livre un recueil de petits instantanés de vie, celle de notre héros qui décide d’écrire une lettre à sa future arrière-petite-fille qu’il prénomme Anna, après l’enterrement de son grand-père. ce dernier lui dit une phrase pleine de mystère qui va le perturber ! Kolia, le narrateur, raconte sa vie, les évènements qui ont marqué son existence, que ce soit des moments importants ou des moments qui ont laissé une trace indélébile dans son esprit !

Nous retrouvons des moments avec énormément d’émotions, d’autres qui m’ont fait sourire, ou même carrément rire 😀 Et comme dans toujours dans la vie, il y en a aussi qui m’ont ému, j’ai eu les larmes aux yeux pendant l’un ou l’autre passage…
C’est un joli patchwork de vie : premier baiser, première communion, première cigarette, rêves inaccessibles ou à portée de main, rencontres en tout genre, musique, cinéma ou encore télévision : il y a tellement d’émotions qui nous marquent !

Un joli roman à l’écriture douce, fluide, simple et touchante ♥

Une belle découverte qui m’a touchée et que je recommande !

Citations :

– « A nos pieds ronfle Raspoutine, une grosse peluche de berger allemand à poils longs, doux et collant, intellectuellement plus proche du bigorneau que de Machiavel, mais qui est très difficile à installer dans la voiture puisqu’il ne pèse pas loin de cinquante kilos. Il nous écrase les piedsn il pue le chien et quand il ahane , il se dégage dans l’habitacle un fumet peu ragoûtant  qui se mélange avec les volutes de la clope de mon père. Aucun d’entre nous n’est attaché et papa fume. On s’en fout. On est en 1982. »

-« Jésus n’a aucun goût. Il est fade. Il colle aux dents. Et il fait moins d’effet qu’un pétard ou deux Doliprane. »

– « Tout doit être fait de bric et de broc, avec pas mal d’imagination, du bon sens, et si possible, peu de rigueur. »

– « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut décider d’être heureux. »

– « Tel l’aventurier solitaire, Bob Morane est le roi de la terre, mais doit quand même débarrasser ce putain de lave-vaisselle. »

– « Pour clore les bans, j’ai choisi la pire phrase de l’univers, la pire excuse, et en plus j’en suis fier, je ne me rends pas compte, je ne me rends compte de rien : « Je t’aime trop pour rester avec toi sans plus t’aimer vraiment. » Je mériterais la prison pour cette phrase. Des coups de fouet. Le rouet. Le pilori. L’écartèlement. Je regrette tant. »

– « Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi dire. Alors je ne dis rien et je ne fais rien. Je returne me coucher. Je retourne me coucher mais j’ai changé. C’est la première fois que je vois mon père pleurer. »

 

Intensité du coup de coeur
« »

© 2024 Les petites lectures de Scarlett. Theme by Anders Norén.