If we were villains - CouvertureRésumé :

 » Ce qu’il y a, avec Shakespeare, c’est qu’il est si éloquent qu’il exprime l’inexprimable. Il transforme la douleur, le triomphe, le bonheur et la rage en mots, pour que nous puissions les comprendre. Il rend le mystère de l’humanité intelligible. On peut justifier n’importe quoi, si on le fait avec assez de poésie.

Oliver Marks termine de purger sa peine de dix ans de prison pour un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il est accueilli par l’inspecteur Colborne, l’homme qui l’a mis en prison. Ce dernier prend sa retraite, mais avant cela, il veut savoir ce qui s’est réellement passé il y a dix ans…

Au sein d’un groupe de sept jeunes acteurs étudiant l’œuvre de Shakespeare dans une académie artistique d’excellence, Oliver et ses amis jouent les mêmes rôles sur scène et dans la vie : le héros, le méchant, le tyran, la tentatrice, l’ingénue… Mais lorsque la distribution change et que les seconds rôles remplacent les stars, tout tourne au drame et l’un d’entre eux est retrouvé mort. Les survivants sont alors confrontés à leur plus grand défi d’acteur : convaincre la police, et surtout eux-mêmes, de leur innocence.

Le phénomène TikTok enfin traduit en France et bientôt adapté sur Netflix ! »

Résumé :

Ce bouquin, j’en ai énormément entendu parler avant sa sortie en langue française et j’avoue l’avoir lu surtout par pure curiosité. Et maintenant je comprends son succès, il est vraiment génial !

Un thriller littéraire bourré de références à Shakespeare !

Comment parler de ce roman sans rien spoiler ? Comment rendre justice à l’originalité de sa mise en scène avec le découpage d’une pièce de théâtre ? L’auteur rend un bel hommage à William Shakespeare, à la richesse de son œuvre à la complexité de ses personnages, et aux subtilités de sa plume.

Oliver Marks est sur le point de quitter la prison après y avoir purgé une peine de dix ans pour meurtre. L’inspecteur Colborne, ayant mené l’enquête, est sûr de ne pas avoir entendu toute la vérité lors du procès. Comme il prend sa retraite, il tente de faire toute la lumière sur cette affaire complexe vieille d’une dizaine d’années.
Un retour dans le passé et sur les lieux va nécessaire pour tenter de comprendre la délicate intrication des rapports qui lient les protagonistes.

Septembre 1997, Conservatoire Classique Dellecher, une école particulièrement élitiste, à Broadwater dans l’Illinois.
C’est la rentrée scolaire, on va suivre les sept étudiants en quatrième et dernière année de théâtre qui se connaissent bien, et vivent ensemble sur le campus. Des liens particuliers les unissent, chacun a son rôle, et ils jouent les mêmes sur scène. Pourtant, la distribution de la nouvelle pièce change la donne : les rapports de force se modifient, et certains ont du mal à accepter cette nouvelle dynamique, la tragédie les guette, la mort se rapproche, et tout va être bouleversé. Qui est coupable ? Qui est innocent ? Est-ce un tragique accident ou pire … un meurtre !

La narration peut paraître déroutante, et surtout elle harponne le lecteur dés les premières pages, et il est impossible de le lâcher avant la dernière page et son dernier twist ! La plume de l’autrice invite à une danse littéraire, au rythme des tragédies de Shakespeare. A travers les personnages, elle immerge son lecteur dans des passions destructrices et tumultueuses : jalousie, ambitions, querelles, amours déchirants, angoisse, échec, compétitions malsaines, mensonges, culpabilité, secrets. Il y a un véritable amour pour la littérature, le théâtre, la poésie, la beauté des mots qui transparaissent tout au long du récit, et ça offre une ambiance complètement shakespearienne à l’histoire !

Un roman brillant et surprenant jusqu’aux dernières pages.

Un thriller « dark academia » fluide, addictif, moderne, et original.

Un premier roman largement réussi, il m’a retourné le cerveau à plusieurs reprises, et j’en demandais encore en lisant avec avidité les pages. Vivement un second ouvrage !

Intensité du coup de coeur