Résumé :
« « Nous retrouvons vos plats. »
Une mystérieuse publicité d’une ligne dans une revue culinaire, pas de numéro de téléphone ni d’adresse : ceux qui souhaitent se rendre au restaurant Kamogawa doivent compter sur un soupçon de magie pour arriver à bon port ! Seuls les habitués et les clients guidés par le destin trouvent leur chemin jusqu’à la petite bâtisse cachée dans les ruelles de Kyoto, qui propose à ses convives de recréer les délicieux mets qui ont marqué leur vie.
Bento de riz à l’algue nori, soba à la chinoise, steak haché en sauce… pour chaque nouveau plat, Nagare et sa fille Koishi enquêtent afin de proposer à leurs clients un voyage au goût inimitable de souvenir. Ces saveurs retrouvées leur permettront-elles de fermer la porte aux regrets et de prendre un nouveau départ ?
Portées par une plume qui mêle nostalgie et élégance, six tranches de vie poétiques qui éveillent les papilles.
Coup de Cœur :
Quelle joie de retourner au restaurant Kamogawa, à Kyoto, auprès de Nagare et sa fille Koishi. Cet été, j’avais adoré Le restaurant des recettes oubliées, et j’étais curieuse de découvrir ce deuxième opus.
Une mystérieuse publicité dans une revue culinaire, sans adresse ni numéro de téléphone, ceux qui désirent découvrir le restaurant Kamogawa doivent y croire et en avoir besoin pour le trouver. Seuls quelques habitués et les personnes croyant au destin peuvent accéder à cette petite maison dissimulée dans une des nombreuses ruelles de Kyoto. Là-bas, Nagare et sa fille Koishi offrent un repas de saison, des mets simples et raffinés, qui éveillent les papilles et apaisent l’âme. Ensuite, ils peuvent soumettre leur demande afin que ces derniers puissent enquêter et retrouver ce fameux plat qui a marqué le client. Ce père et sa fille demandent deux semaines en général afin de proposer une nouvelle séance de dégustation. Cette seconde partie raconte l’enquête, la recette et permet de comprendre pourquoi ce met précis à laisser une trace indélébile dans la vie de la personne. Et ne pas oublier Roupillon, leur chat qui essaye de séduire les visiteurs à chaque visite, il offre une pause pleine de tendresse avec une pointe d’humour.
L’auteur décrit six tranches de vie gourmandes, dans lesquelles on retrouve un bento de riz à l’algue nori, un steak haché en sauce, un gâteau de Noël, du riz sauté, des soba à la chinoise et un bol de riz garni tendon. Je préfère vous prévenir, écouter les protagonistes parler de délicieux mets tout au long du récit donnent l’eau à la bouche, et je serais vraiment curieuse de pousser la porte du restaurant Kamogawa afin de déguster un échantillon de la cuisine de Nagare.
L’histoire est toute douce, nostalgique, mélancolique, pudique et empreinte des émotions de ces quelques personnages. Ils ont besoin de ce plat pour accepter le passé, faire un deuil, tourner une
page, se souvenir d’un moment particulier et enfin aller de l’avant.
Une lecture doudou, réconfortante, qui aborde des thématiques profondes comme la mort, le pardon, l’amour filial. A travers chaque recette, on retrouve un moment partagé, un souvenir, un être aimé… C’est raconté avec pudeur, sincérité, et bienveillance. Le temps de quelques pages, on partage l’intimité des protagonistes, on comprend les sentiments qui les animent.
Je recommande chaleureusement ces romans qui se dégustent avec gourmandise !
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