Les Lendemains - CouvertureRésumé :

« Réfugiée dans une maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin, Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. Les jours se suivent et dehors le soleil brille, mais, recluse, elle refuse de le voir. Lorsqu’elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux, elle décide pourtant, guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, d’essayer de redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Jusqu’à ce que chaque lendemain redevienne, enfin, une promesse d’avenir.

Un roman subtil et plein d’émotion qui nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre cœur, et un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie. »

Coup de Cœur :

L’année passée, pendant le Confinement, j’ai découvert le premier roman de Mélissa Da Costa, Tout le bleu du ciel, et j’avais été profondément émue ! C’est avec beaucoup de curiosité que j’ai voulu lire son deuxième opus.

Ma collègue Emilie m’en a dit le plus grand bien, je me suis donc empressée de le sortir de ma PAL. Et j’avoue l’avoir lu assez rapidement.

Amande vit un deuil particulièrement douloureux et cruel. Elle ressent le besoin de s’isoler loin de tout, elle trouve refuge dans une petite maison loin de tout en Auvergne. Alors que sa propriétaire, la fille de l’ancienne habitante, vient récupérer quelques cartons, elle découvre d’anciens calendriers et carnets remplis de remarques et de conseils sur l’entretien du jardin.
Alors qu’elle n’a jamais été très proche de la nature, elle est intriguée par les notes de Mme Hugues. Petit à petit, par curiosité, pour donner un but à ses journées, elle commence à les appliquer, et à redonner au jardin abandonné un peu de son ancienne splendeur.

Dés les premières pages, ce roman m’a brisé le cœur, les larmes ont coulé devant le chagrin inimaginable d’Amande. J’ai été particulièrement touchée par la très belle relation qui l’unit à ses beaux parents Anne et Richard, il y a énormément d’amour, de tendresse et de respect entre eux.

Les lendemains, le titre est parfait : ceux que l’on déteste, ceux que l’on appréhende, ceux qu’on attend, ceux qu’on ne veut pas voir arriver, ceux qu’on n’aurait jamais pu imaginer…
Dans les premiers temps, Amande déteste tout et tous le monde, elle est totalement immergée dans son chagrin, son désespoir, sa douleur : la lumière la blesse, les gens l’agacent, le réveil de la nature la déprime…
Finalement, c’est un papillon qui réveille la jeune femme, et progressivement, le soleil va commencer à réchauffer le cœur glacé de chagrin de la douce Amande. La nature, et les carnets de Mme Hugues la sortent de sa torpeur, lui donnent envie de s’occuper. Petit à petit, ce retour aux sources, ces nouveaux buts, ces petites victoires sur la nature lui donnent des raisons de se lever. Elle apprivoise son chagrin, elle apprend à vivre avec le manque, et elle commence à regarder vers l’avenir…

L’autrice réussit à faire passer une très belle leçon de vie, un message plein d’espoir dans une situation difficile, carrément inimaginable.

Une très belle lecture, un roman tout en douceur, en délicatesse, en empathie. Il est triste, c’est vrai, et il surtout plein de beauté et de lumière !

Intensité du coup de coeur