L'inconnue du port - CouvertureRésumé :

« Deux auteurs, deux pays et…

une seule enquête entre Barcelone et Lyon !

Une jeune femme est retrouvée ligotée et droguée dans un container vide en plein port de Barcelone. Elle respire encore. Anna Ripoll, inspectrice à la PJ, est chargée de l’enquête qui s’avère ardue car la victime est amnésique. À Lyon, Erik Zapori, flic à la brigade des mœurs, est dans de sales draps. Il est visé par une plainte déposée par son indic. Quand un lien est finalement établi entre l’inconnue du port et une adresse à Lyon, Zapori part à Barcelone pour prêter main forte à Anna…

Dans le cadre d’un partenariat littéraire avec Quais du Polar, ce cadavre exquis est le fruit de la collaboration entre deux grands auteurs de romans noirs. L’Espagnole Rosa Montero, journaliste et romancière, dont l’œuvre renommée a été récompensée par le Prix national des lettres espagnoles. Et le Français Olivier Truc, journaliste et spécialiste des pays scandinaves, auteur best-seller en France, notamment grâce à sa série « La police des rennes ». Leurs romans sont disponibles chez Points. »

Coup de Cœur :

Il y a des romans ainsi, on reporte leur lecture, on ne sait pas pourquoi jusqu’au jour où on choisit de le sortir de sa PAL et on le dévore !

Retrouvailles avec la plume d’Olivier Truc, j’avais ADORE Le dernier Lapon (faut vraiment que je continue cette série !) et découverte de la plume de Rosa Montero, une autrice espagnole confirmée.

Un ouvrage très court, 144 pages ! Il est né dans le cadre d’un partenariat littéraire avec Quais du Polar, le fruit de la collaboration entre deux auteurs confirmés de romans noirs, tous les deux publiés aux éditions Points.

Une enquête haletante entre Barcelone et Lyon !

Tout commence avec la découverte inopinée d’une jeune femme ligotée, droguée et amochée dans un container quasiment vide dans le port de Barcelone. Le gardien de nuit des lieux, Ferran, 64 ans, peut remercier sa chienne, Julieta, un berger allemand de 10 ans, à la retraite après une carrière à la Police. Vivante et amnésique, la victime est baptisée temporairement Maria, et envoyée à l’hôpital.
C’est l’inspectrice Anna Ripoll qui est chargée de mener l’enquête. Un lien étrange va se révéler avec une adresse à Lyon. Erik Zapori, inspecteur de la brigade des mœurs, est dans les emmerdes jusqu’au cou : son indic a porté plainte contre lui, et il a la Police des Polices sur le dos. Ceux-ci ont ouvert un dossier à son nom, il a besoin de temps et de liberté pour se disculper. Cette enquête à quatre mains en Espagne est l’occasion rêvée pour lui échapper à la commission interne, surtout que si l’affaire est vraiment étrange, la victime se révèle bien plus surprenante et énigmatique : on tente de la tuer alors qu’elle est hospitalisée, et instinctivement, elle sait se défendre et elle tue son agresseur !

Un polar brut, noir, addictif et bien ficelé ! Les différents protagonistes sont bien croqués, avec une certaine profondeur, surtout la victime qui recouvre petit à petit la mémoire, avec toutes les questions que ça engendre, tant pour elle que pour les inspecteurs de Police !
Une enquête palpitante, avec une juste dose de découvertes, de courses-poursuites, de secrets dévoilés, et d’adrénaline jusqu’à un finale jouissif ! Un léger bémol, j’avais découvert rapidement qui était un des méchants, sans que ça m’empêche de savourer pleinement la résolution de l’énigme !

J’ai adoré cette expérience littéraire, les auteurs se sont mutuellement respectés, et je suis incapable de deviner qui a écrit quelle partie ! Les plumes sont vives, efficaces, nettes, elles font grimper la tension crescendo, elles abordent des sujets brûlants d’actualité, et elles nous font nous triturer les méninges !

Un polar décapant, une franche réussite quand on sait qu’ils ont trois mois pour le rédiger, avec un nombre de mots imposés, ainsi que les deux lieux !

Citation :

Logiquement, on ne l’avait pas mise là pour qu’elle survive ! Alors pourquoi on ne la pas tuée tout de suite ? Quelqu’un s’est donné beaucoup de mal pour faire souffrir cette fille, mettre en scène son agonie, et par là, envoyer un message à quelqu’un. A qui ?

Intensité du coup de coeur