Le jour où les liens se tissent - CouvertureRésumé :

« Nous sommes souvent prêts à bien des sacrifices pour préserver une amitié, un amour, un lien. Pour ne pas déplaire. Même à répondre à des attentes qui ne sont pas les nôtres.
La façon dont nous avons été élevés, les évènements du quotidien, du monde, font que parfois, vient un moment où nous ne croyons plus au lien avec les autres, à leur présence, à leur amour. Nous nous sentons seul, seul avec nous même, seul avec notre solitude. Mais le contact d’une main, la douceur d’une parole, un sourire, un moment complice, la beauté du monde, peuvent nous aider à croire à nouveau à ces liens.
À travers les petites histoires de ce 7e tome, Clémentine continue à tisser les liens entre personnages de fiction et personnages du réel. Elle fait grandir ce lien d’unité, le vivant dans sa plus belle expression, l’expression de notre véritable nature : AIMER. »

Mon avis :

En 2016, j’ai découvert le premier volet de cette série, et j’avais été agréablement surprise, depuis, je suis au rendez-vous à chaque parution, avec des albums qui me plaisent plus et d’autres moins.

Cet album est légèrement différent : ce n’est pas une histoire une histoire continue, c’est une succession de moments difficiles dans la vie de Clémentine, depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui. On découvre des aspectes sombres de son existence : la dépression, la solitude, le sentiment d’abandon, la trahison, le manque d’amour. Les auteurs racontent comment le bonheur n’est pas toujours éclatant, il n’a pas besoin de grands évènements, d’actes de bravoure, ce sont de petites attentions, des mots gentils, des pensées au bon moment, qui apportent un rayon de lumière dans une journée difficile.
Le scénario aborde une belle thématique la complexité des liens qui unissent Clémentine à son entourage : avec ses amis, sa famille, son amoureux, la nature, avec elle-même ainsi que l’absence de liens avec certaines personnes.
C’est mignon, un peu trop léger à mon goûts, et j’ai regretté de ne pas lire une histoire complète. Il m’a manqué la complicité de Clémentine avec les autres protagonistes au fil des pages, j’ai ressenti une forme de frustration. Néanmoins, si il y a un huitième album, je serai ravie de le découvrir.

Les dessins sont toujours aussi jolis, tout en douceur, avec une belle colorisation chaleureuse.

Une bande-dessinée agréable, qui se lit rapidement.

Les précédents volets de cette série :

* Le jour où le bus est reparti sans elle
* Le jour où elle a prit son envol
* Le jour où elle n’a pas fait Compostelle
* Le jour où la nuit s’est levée
* Le jour où le bonheur est là

Intensité du coup de coeur