Loch Down Abbey - CouvertureRésumé :

« Écosse, années 1930.
Alors qu’un mal mystérieux ronge la région, la noble et ancienne famille Inverkillen, qui réside dans le majestueux mais coûteux domaine de Loch Down Abbey, est bien plus préoccupée par la diminution des réserves de papier toilette et par la question de la garde des enfants maintenant que la nounou a malheureusement – et très malencontreusement – quitté cette vie.
Pour ne rien arranger, le comte Inverkillen est retrouvé mort dans d’étranges circonstances. Banal accident pour la police… Mme MacBain, la gouvernante, n’en est pas aussi convaincue. Et toute la maisonnée est suspecte. »

Mon Avis :

Un cosy mystery qui emmène son lecteur en Ecosse dans année 1930, dans une vie de château pas si paisible que ça.

Le domaine de Loch Down Abbey est un majestueux et coûteux domaine. Ses habitants sont centrés sur leur confort, et leurs petits soucis sans importances. Leur quotidien va être bouleversé par le décès de la nounou des enfants (qui va bien pouvoir s’occuper de ces petits garnements), et la mort étrange du comte Inverkillen. D’après la police, ça ne serait qu’un banal accident, mais la gouvernante, Mme McBain n’est pas du même avis, elle suspecte toute la maisonnée. Elle va essayer de faire toute la lumière sur cette mystérieuse affaire, et ça va lui prendre de longs mois.

Une lecture en demi-teinte : j’ai été séduite par le début, intriguée par ce décès inattendu. Malheureusement, j’ai ressenti un manque de rythme, un passage assez long et peu intéressant au milieu du récit. Certains personnages sont particulièrement agaçants, heureusement il y en a d’autres bien plus sympathiques qui m’ont donné envie de connaître la résolution de ce mystère. L’ambiance de la vie de l’aristocratie des années ’30 m’a semblé bien retranscrite : ses caprices, sa langueur, son ignorance de la vie quotidienne de ses domestiques, son isolement volontaire dans une bulle de privilégiés… L’enquête est finalement très secondaire, c’est la vie de la famille Inverkillen qui se retrouve au centre du récit, son confinement, son obligation d’apprendre à utiliser ses dix doigts alors qu’elle ne connaît rien à la vraie vie. Le plus amusant, ce sont les prises de bec entre les personnages, leur découverte du travail et les nombreuses petites mésaventures qui émaillent le quotidien aisé de ces aristocrates égocentriques.
Le dernier tiers et ses nombreuses révélations inattendues à la fin m’ont énormément plu même si ça n’a pas été suffisant pour en faire une lecture mémorable, j’ai ressenti de la lenteur un peu trop souvent.

Une chouette lecture, divertissante, empreinte d’humour tout britannique, grâce à un dénouement inattendu.

Intensité du coup de coeur