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CHARLESTON

Par-delà la magie, Tom Felton

Par-delà la magie - Confessions d'un sorcier : CouvertureRésumé :

« Ils ont aligné une trentaine d’entre nous.
Un des adultes, dont je découvrirais plus tard qu’il s’agissait du réalisateur, Chris Columbus, a longé cette ligne en demandant à chaque enfant quelle était la partie du livre qu’il ou elle préférait. Je me rappelle n’avoir pas été emballé par cette question. Les réponses fusaient, nettes et précises, Hagrid ! Crockdur ! Quidditch !, et moi je restais planté là à me demander quand je rentrerais chez moi. Ce n’est que quand le tour de mon voisin est venu que j’ai pris conscience de mon absence totale d’idée sur la question. Je n’y avais pas pensé une seconde, or, je ne savais pas du tout de quoi on parlait. Qui était cet Hagrid ? Qu’est-ce que c’était le Quidditch ? Mon voisin a annoncé que c’était surtout Gringotts qui l’enthousiasmait, et j’ai pensé : « Mais de quoi s’agit-il ? Des animaux volants, peut-être ? »
Je n’avais pas le temps de me renseigner. Chris Columbus s’est tourné vers moi. « Quelle partie du livre as-tu le plus hâte de découvrir à l’écran, Tom ? »
J’ai laissé passer un instant. Il y a eu un long silence gêné dans la salle. J’ai dégainé mon sourire de vainqueur et j’ai pointé du doigt mon voisin. « Pareil que lui ! » Et puis j’ai mimé un petit battement d’ailes. « J’ai hâte de voir des Gringotts ! »
Une pause. Pesante.
« Tu veux dire que tu as hâte de voir Gringotts ? La banque ? » a demandé Columbus.
« C’est ça ! ai-je rapidement tenté pour me raccrocher aux branches. La banque ! J’ai hâte ! » »

Coup de Cœur :

Tout d’abord, un immense merci aux Editions Leduc pour l’envoi de ce livre, je le guettais, et je me le suis réservé pour un moment où j’ai pu le déguster, le dévorer, le savourer à sa juste valeur !

Littéralement dévoré sur une après-midi ! Tout au long de ma lecture, j’ai lu de nombreux passages à voix hautes à mon mari tellement je les trouvais, au choix : drôles, touchants, sincères, incroyables, tristes … J’ai mis une bonne douzaine de post-it pour repérer ces moments qui m’ont le plus marqué. Une chose est sûre, j’en relirai des bouts et j’apprécie d’autant plus le jeune homme qui fait un gros travail sur lui-même et qui nous en a partagé quelques éléments.

Tom Felton raconte avec humour, sensibilité, empathie, sincérité, humilité, sa vie avant, pendant et après le tournage de la saga Harry Potter.
Il rend un bel hommage à sa famille, son entourage, les acteurs, les réalisateurs, les cascadeurs, et toutes ces nombreuses personnes qui travaillent sur un plateau (maquillage, coiffure, costume, chauffeurs, enseignants, cantine…).
Il décrit ses souvenirs, ses bêtises plus ou moins graves, ses meilleurs et ses pires souvenirs, les amitiés qui se sont nouées, les modèles qui l’ont inspirés, des scènes marquantes…
Avec pudeur et honnêteté, Tom Felton s’est amusé à revenir sur sa petite enfance, ses débuts dans le monde de la comédie : publicité, premiers tournage, castings. Il était insouciant grâce à un environnement familial soudé et plein d’amour. Avec sa petite expérience professionnelle, il est arrivé sur le film Harry Potter avec une certaine arrogance, un détachement, et surtout beaucoup de facéties.

J’ai souris très souvent, ris à plusieurs reprises et j’ai même eu les larmes aux yeux. Le jeune homme mesure la chance dont il a bénéficié et remercie les personnes sur sa route qui lui ont permis de ne pas faire trop de conneries. Il se raconte sans fard, sans complaisance et en restant toujours très positif, il n’entre pas dans le jugement et il reste dans la bienveillance. Un récit intime et sans filtre, très touchant, très humain, il se livre humblement avec ses défauts et ses faiblesses. Il est resté une sorte de petit garçon toujours émerveillé par l’incroyable aventure dans laquelle il a grandit pendant dix ans.

C’est britannique, fin, intime, pudique, touchant et drôle.

Petit plus qui m’a énormément plus : les deux cahiers photos illustrés de commentaires, et les nombreuses petites photos à l’intérieur des rabats de la couvertures, ils illustrent parfaitement le caractère du jeune hommes et ses liens avec son entourage, on retrouve le gamin insouciant et plein d’espièglerie.

Je recommande très chaleureusement ces confessions d’un jeune sorcier qui a vécu une aventure extraordinaire et qui a pleuré à la fin du dernier tournage comme beaucoup d’autres !

Citations :

* Maintenant que je suis plus âge, j’aimerais tant remercier ces acteurs qui nous ont quittés pour tout ce qu’ils ont fait pour nous. Grâce à leur exemple, nous sommes restés humbles et de bonne composition. Je leur en saurai toujours gré.

* Ma loge était dans un autre couloir. Une plaque apposée sur la porte indiquait « Drago Malefoy ». C’est la coutume d’écrire le nom du personnage plutôt que celui de l’acteur. (Pour le sixième film, Alan Rickman a modifié la plaque de sa loge en « le Prince de sang-mêlé ».)

* Le public peut re-regarder un film autant de fois qu’il le souhaite. Il sera toujours là pour lui. Pour les comédiens et l’équipe de tournage, c’est plus compliqué. La magie est dans la création, et ce procédé a eu lieu dans un temps déterminé du passé. On peut se rappeler ce temps, en être fier, mais on ne peut pas le revivre.

* La boisson peut rapidement devenir une habitude, même quand on nage dans le bonheur. Alors, quand on boit pour échapper à une situation néfaste, c’est pire.

* Il n’a pas fait d’esclandre, il n’a pas été impoli, il a juste insisté calmement pour qu’on m’amène une chaise de la même taille que les autres.
Ce n’était qu’une petite attention, mais je n’oublierai jamais cet instant de gentillesse. Alan voulait qu’un acteur plus jeune soit traité à l’égal des stars présentes. Ce n’était pas nécessaire, mais le fait qu’il s’en soit donné la peine en dit long sur l’homme qu’il était.

* À travers Drago, nous découvrons que les brutes sans cœur sont bien souvent celles qui ont été brutalisées. Très tôt dans le tournage, le réalisateur David Yates m’a pris à part. « Si on peut obtenir ne serait-ce qu’un pour cent d’empathie pour Drago, m’a-t-il dit, on aura gagné. Souviens-toi, tu projettes de commettre le pire crime de l’histoire des sorciers : tuer Dumbledore. Quand tu tiens cette baguette, tu détiens le pouvoir d’une armée entière. Il faut qu’on te comprenne. Il faut qu’on pense que tu n’as pas eu le choix. »

* Est-ce que le film rencontrerait le succès ? Y en aurait-il d’autres ? Ça, je l’ignorais. Je n’y pensais pas trop, à vrai dire. C’était un film comme un autre, pour moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me change la vie.

* Drago, Crabbe et Goyle formaient un trio trouble-fête aussi bien à la vie qu’à l’écran. Certains pourraient même dire que le trio Serpentard était encore pire en vrai, au moins au début. Je me refuse tout commentaire.

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