Postscriptum - CouvertureRésumé :

« « Pendant longtemps durant la maladie de Gerry, la mort a été l’ennemie. Même s’il était trop jeune pour mourir et qu’il a lutté de toutes ses forces, quand il en a eu besoin, il s’est tourné vers la mort, l’a perçue comme une amie et s’y est abandonné. Et j’ai été soulagée et reconnaissante qu’elle interrompe ses souffrances et qu’elle l’accueille. D’une manière étrange et merveilleuse, ce destin funeste qu’on a évité, redouté et craint se trouve juste là devant soi, baigné de lumière. La mort devient notre sauveur. La vie est lumière, l’agonie est ténèbres, la mort est de nouveau lumière. La boucle est bouclée. »

Holly Kennedy voit son quotidien bouleversé lorsqu’elle est approchée par un groupe se faisant appeler le club « P.-S. : I Love You ». Inspirés par les lettres de Gerry, son mari décédé, ses membres demandent à Holly de les aider à écrire leurs propres messages d’adieu. D’abord réticente, puis intriguée par le projet, elle est cependant sûre d’une chose: il est hors de question de se laisser happer une fois de plus par le deuil. Il lui a fallu sept ans pour se réinventer, et elle est enfin prête à aller de l’avant. Mais Holly ne tarde pas à se rendre compte qu’elle a peut-être encore des choses à dire à celui qu’elle a tant aimé. »

Coup de Cœur :

Comme de nombreuses personnes, j’ai lu et été profondément touchée par le premier roman de cette jeune autrice irlandaise, PS : I love You, je l’avais dévoré et je l’avais refermé en larmes, le sourire aux lèvres ! Je ne suis pas fan du tout de son adaptation cinématographique, j’avais été très déçue par le traitement des personnages, et les nombreux changements apportés à l’histoire d’Holly et de Gerry.
Quand j’ai appris que l’autrice avait écrit une suite à leur histoire, j’étais impatiente de les retrouver, et en même temps j’étais inquiète …

Voilà sept ans que Gerry est décédé en laissant dix lettres à sa femme, Holly. Au fil des jours, des semaines, des mois, des années, la jeune femme a appris à vivre sans le jeune homme. Elle travaille désormais avec sa sœur, Ciara, et de son beau-frère, ils tiennent une boutique d’objets vintages. Elle a aussi retrouvé avec Gabriel, un homme qui travaille en pleine nature, et qui lui demande d’emménager chez lui.
Ciara enregistre des podcasts, et elle va demander à Holly d’en enregistrer avec elle à propos des lettres de Gerry, de la manière dont elle a vécu ses lectures, les petits défis qu’il lui a demandé de relever. Elle va expliquer comment ça l’a aidé à avancer dans son processus de deuil. Cet événement va la replonger dans son passé et on va rapidement se rendre compte qu’elle n’en a pas encore fini avec son passé. Surtout quand elle apprend qu’un groupe de personnes atteintes de maladies incurables ont créé une sorte de club intitulé « P.S. : I love You ». Ils demandent son aide afin d’écrire une ou plusieurs lettres d’adieu à leurs proches.
La jeune femme ne se sent absolument pas la force de replonger dans le travail du deuil, de s’attacher à des personnes qui vont disparaître plus ou moins rapidement. D’un autre côté, elle comprend aussi leur envie de laisser une trace et petit à petit elle envisage de peut-être les guider dans ce processus généreux.
Ces moments réveillent le processus dépressif d’Holly qui retourne dans une spirale infernale. Heureusement elle peut compter sur l’aide de ses amies, et de sa famille.

Comme Holly, je me suis tout de suite attachée aux membres du petit groupe, chacun a son propre projet, personnalisé pour leurs proches. Elle ressent de très fortes émotions pour ces personnes, et elle développe des sentiments sincères pour eux. Elle m’a parfois dans ses réactions répétitives, et son pessimisme, maintenant personne ne peut savoir comment il réagira face à une situation similaire.
L’autrice ne rentre pas dans le pathos ou les facilités, elle laisse le temps à ses personnages d’apprendre à gérer leurs émotions, d’apprivoiser son passé et d’écrire l’avenir.

Une histoire bouleversante, pleine d’émotions, qui nous parle de deuil, de reconstruction, d’amour, d’amitié, avec justesse, sensibilité et empathie.

PS : I love You - Couverture

Couverture de mon exemplaire du roman « PS : I love You »

Intensité du coup de coeur