Comme par hasard - CouvertureRésumé :

« Le hasard est bien plus qu’une simple probabilité.

Paris, 1909. Victor Nimas est un comptable à la vie bien rangée qui trouve son bonheur dans les chiffres et les probabilités. Son existence ne connaît ni drame ni remous et ce n’est pas pour lui déplaire. Mais personne n’est jamais à l’abri du hasard et un soir, alors qu’il rentre chez lui, il marche par inadvertance sur un petit bout de papier : c’est une place de spectacle pour les ballets russes. En règle générale, ce genre de divertissement ne lui inspire rien que de l’indifférence, pourtant cette fois, il décide de profiter de l’opportunité. Pour lui, c’est une révélation, un pur enchantement… d’autant plus qu’au-delà des chorégraphies et artifices de mises en scène, il est captivé par le regard ensorcelant de l’une des danseuses. Elle est belle, elle s’appelle Tania et voilà Victor embarqué dans un tourbillon d’imprévus qui iront jusqu’à perturber les fondements logiques de cet éternel cartésien.

Œuvre riche aux multiples niveaux de lectures, Comme par hasard est autant une réflexion sur le hasard et la destinée qu’un voyage dans l’Europe du début du XXe siècle. Une histoire d’amour sensible et complexe, illustrée et racontée par le brio auquel Cyril Bonin nous a accoutumés. »

Coup de Cœur :

Cyril Bonin est un auteur de bandes-dessinées que j’apprécie énormément !
Je l’avais découvert avec The Time Before qui a été un gros coup de cœur ! Depuis, j’ai été touchée par deux autres publications Presque maintenant et Stella ! Je n’ai donc pas hésité à la découvrir !

Paris, début XXème siècle. Victor est un jeune comptable amoureux des chiffres (son passe-temps favori est de réciter la suite mathématique de Py), cartésien dans l’âme et qui ne croit aucunement au hasard.
Pourtant, un soir, en rentrant chez lui, il ramasse un billet d’entrée pour les ballets russes. Alors que ce n’est pas son genre de divertissement, lui qui ne s’est jamais intéressé à l’art, il s’y rend. Cette décision, prise sans trop réfléchir, va bouleverser toute son existence ! Ébloui par le spectacle, il est littéralement ensorcelé par une des danseuses, Tania Volkova. C’est le début d’un changement de vie!

Les dessins sont splendides, délicats, fins, élégants, pleins de charme et de sensualité. Ils reflètent l’ambiance, avec subtilité, et des couleurs délicates. Il y a de nombreux détails, notamment dans les accessoires qui sont d’une élégance folle (les robes, les chapeaux, les bijoux…). Les décors reflètent le Paris fantasmé de la Belle Epoque, et le Baden Baden, un phénomène de mode à l’époque où le thermalisme était utiliser pour soigner les souffrants fortunés.

Avec cette histoire, Cyril Bonin offre une belle romance, et surtout une réflexion intelligente sur le hasard, le destin, les choix, la manière dont nous appréhendons notre vie, et le sens à lui donner. Un personnage attachant, des péripéties sentimentales, quelques petites scènes d’action (coucou Les Apaches), un tour au Casino, des jeux de dés, une roulette russe et … un drôle de chat !!! Toute notre vie est-elle le fait du hasard ou, au contraire, un destin tout tracé.

L’album commence tout en douceur, l’enchaînement de certains éléments s’accélère, et nous emmène à un final plein de rebondissements !

L’auteur est une valeur sûre à mes yeux, et il l’a démontré une nouvelle fois avec cet album qui a été encore une très bonne découverte !

Une histoire d’amour sensible et complexe !

Comme par hasard - cases

Intensité du coup de coeur