La vie qu'on m'a choisie - CouvertureRésumé :

« 1931. Lilly n’a jamais quitté la petite mansarde de Blackwood Manor qui lui tient lieu de chambre. C’est pour sa sécurité lui répète sa mère, car Lilly fait peur. Mais une nuit, elle sera emmenée en dehors de la propriété pour être vendue à un cirque de passage dans la région.

Deux décennies plus tard, Julia, récemment orpheline, hérite du manoir de son enfance. Comment pourrait-elle retourner à Blackwood Manor, qu’elle a fui et avec lui tous ses mauvais souvenirs ? Au fil des jours, les mystères se dévoilent tandis que les portes et les tiroirs verrouillés de la bâtisse s’ouvrent un à un. Elle découvre une chambre d’enfant cachée derrière une tapisserie, les photos d’un cirque mettant en avant une étonnante jeune femme et elle va comprendre que les vrais monstres ne sont pas ceux que l’on croit… »

Coup de Cœur :

Les Editions Faubourg Marigny est une toute nouvelle maison d’éditions fondée entre autre par Laury Ann Frut, une éditrice des Editions Charleston. Je n’ai donc pas hésité une seule seconde, je voulais découvrir ce nouveau label, très intriguée par les choix de Laury Ann. J’ai eu le bonheur de recevoir des épreuves en tant que libraire !

Après un report de parution, prévue en janvier, le roman est enfin publié au mois de mars, et les premiers échos étaient vraiment élogieux ! Je me suis régalée à mon tour !

Dans les années 1930, Lilly Blackwood est isolée du monde par sa mère, dans le manoir familiale, dans une mansarde au grenier, jusqu’au jour où celle-ci la vend à un cirque en raison de sa différence. Sa mère est une femme froide, qui se réfugie profondément dans la religion.
Une nouvelle vie, compliquée a gérer, commence pour cette fillette d’une dizaine d’années. Pourra-t-elle s’intégrer et trouver un sens à sa vie ? C’est une nouvelle forme de prison pour l’enfant, heureusement elle y trouvera une famille, des amis bienveillants qui l’accepte tels qu’elle est, avec sa différence. Le destin de Lilly est particulièrement tragique et plein d’émotions. Sa mère est particulièrement détestable dans son mépris envers sa propre enfant.

Dans les années 1950, Julia a fugué de la maison familiale le jour du décès de son père, accusée d’en être responsable par sa mère, une bigote incapable de prodiguer le moindre geste d’amour à son enfant. Elle avait 16 ans. Deux ans plus tard, elle apprend le décès de celle-ci, elle est désormais l’héritière du domaine Blackwood avec son bel élevage de chevaux de courses. En cherchant à comprendre le comportement de ses parents (l’alcoolisme de son père, la froideur de sa mère), elle va fouiller le Manoir et faire d’étranges découvertes : une chambre d’enfant cachée au grenier, un journal intime commencé par son père, des coupures de presse parlant du cirque Barlow, un appareil photo, des photos d’une surprenante jeune femme…
Julia n’est pas au bout de ses surprises. Au contact des chevaux, et de ceux qui les soignent, elle va se découvrir elle-même, et trouver la force d’apprivoiser son passé.

Deux filles mal aimées par leurs mères, deux enfants cherchant à comprendre pourquoi …
Une histoire poignante, avec une atmosphère quasiment gothique qui cherche à comprendre les douloureux secrets de la famille Blackwood et les méfaits de l’âme humaine …

Une vraie plongée dans l’univers du cirque et du musée des horreurs ! On suit deux filles qui doivent apprendre à surmonter leurs peurs, et apprendre les codes d’un monde différent.

Un roman passionnant, immersif, parfois très dur, assez sombre, plein d’émotions, largement documenté, très addictif ! Si j’avais deviné l’un ou l’autre détails, j’ai été surprise par la révélation finale ! Le suspense m’a tenu en haleine jusqu’au bout ! Les animaux ont une place très importante dans l’histoire, les relations de Lilly et Julia avec eux sont très belles, ça m’a beaucoup touché !

Je le recommande très chaleureusement !!!

Intensité du coup de coeur