Le Passager, Cyrielle Pisapia

Résumé :

« UNE FORMIDABLE LEÇON DE VIE SUR L’ACCEPTATION DE LA MALADIE ET LA RÉSILIENCE ; UNE HISTOIRE UNIVERSELLE, TOUT À LA FOIS INSTRUCTIVE, DRÔLE, ÉMOUVANTE ET PLEINE D’ESPOIR !

Alex est une jeune femme de 27 ans, tout à fait heureuse et sans histoires. Un jour, elle commence à ressentir des symptômes étranges (paresthésie dans le bras droit, puis dans le ventre), mais elle n’y prête guère attention. Pourtant, les symptômes se font toujours plus présents et de nouvelles drôles de sensations viennent s’ajouter à la liste.

Après des nuits d’angoisses et de doutes, le verdict tombe : c’est une sclérose en plaques. Ce passager a embarqué clandestinement dans son corps et elle va devoir faire avec. Suivez Alex dans son combat contre la SEP, du diagnostic à l’acceptation, en passant par ses grossesses, l’épée de Damoclès des poussées, les poussées elles-mêmes, les espoirs de traitement… et la découverte de ce qui lui donnera sa force et la rendra heureuse envers et contre tout ! »

Coup de Cœur :

Merci beaucoup aux éditions Leduc Graphic pour ces publications variées et toujours si pertinentes ! A chaque fois, je fais d’excellentes découvertes ! Quel courage de la part de ces artistes de réussir à raconter leur histoire avec autant de beauté et de résilience !

Alex, 27 ans, est une jeune femme sans histoire, qui vit heureuse avec Nino. Lors d’un week-end en Corse, elle ressent des sensations très étranges (comme des fourmis quand on s’endort dans une mauvaise position) dans la main et dans le ventre. Comme elle a la chance d’avoir des médecins dans sa belle-famille, et qu’ils prennent tout de suite au sérieux ses inquiétudes, elle a rapidement un rendez-vous avec un neurologue, elle passe une batterie d’examens dont un IRM.
Et elle fait ce qu’il est fortement déconseillé de faire : elle va farfouiller sur le net … Elle angoisse, son compagnon stresse aussi, et ils ont un peu de mal à communiquer, jusqu’à ce que le verdict tombe : c’est la Sclérose en Plaque (SEP)…
C’est un choc, toute sa vie s’effondre, et elle doit apprendre à vivre avec la maladie, et tout ce que ça engendre comme complications.
L’autrice a personnalisé la SEP avec un dessin mignon (c’est très ironique et surtout bien trouvé de sa part) : un petit lézard noir et bleu. Et c’est une vraie réussite ! Cette adorable petite bête est désormais toujours présente dans la vie de la jeune femme, même quand il fait de très longues siestes. Elle dessine aussi les manifestations de la maladie avec des petites fourmis, des décharges électriques afin de nous permettre de nous rendre compte des symptômes qui sont invisibles et qui pourtant sont handicapants… Ce côté visuel est très instructif sans être moralisateur. Il permet de découvrir l’impact de la SEP sur la vie d’Alex, son couple, sa famille.

Une autofiction particulièrement réussie et touchante. On ressent particulièrement bien les foules d’émotions qui traversent l’héroïne aux différents moments de sa vie, il y a beaucoup d’authenticité et de sincérité.
Une bande-dessinée courageuse et émouvante.