Résumé :
« Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres. C’est ce que font les femmes du bout du monde.
À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au cœur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption… Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.
Mélissa Da Costa nous offre un voyage inoubliable à travers des paysages d’une stupéfiante beauté, aux côtés de personnages inspirés et inspirants. Un nouveau roman magistral et une ode à la liberté. »
Coup de Cœur :
Comme beaucoup de monde j’ai découvert l’autrice avec son plus gros succès à ce jour, Tout le bleu du ciel, et elle a confirmé tous le bien que je pensais de ses histoires avec Les Lendemains.
En mars, j’ai respecté mon petit challenge : lire exclusivement des femmes autrices pour #marsauféminin, créé par Flo and Books
Et je fais d’excellentes lectures !
Ce roman signe mes retrouvailles avec la plume de Melissa Da Costa qui m’emmène au bout du monde en New-Zélande, avec trois femmes bien différentes qui vont apprendre les unes des autres. Un roman dépaysant, des paysages qui font rêver, des héroïnes très humaines et particulièrement touchantes.
Un vrai voyage au bout du monde, au fin fond de la Nouvelle-Zélande, tout au Sud, juste avant Océan Austral, dans la région isolée des Catlins, il y a un petit camping « Mutunga o te ao », littéralement le bout du monde en maori.
Sur ce bout de terre reculé et sauvage, loin de tout, au bord de l’océan vivent Automn et sa fille Milly, elles tiennent un petit camping en harmonie avec la nature et les maoris. Un jour, elles voient débarquer Flore, une jeune parisienne, au bout du rouleau, en colère, pleine de rancœur, de culpabilité. Elle est paumée et inadaptée pour la région. Elle recherche la rédemption à n’importe quel prix. En échange du gîte et du couvert, la jeune femme les aide, quelques heures par jour, à entretenir le terrain, les sanitaires et la plage. Flore est tourmentée par son passé, par une culpabilité qui la ronge de l’intérieur. Cette vie isolée, bercée par les vents, la rude empathie de Milly, la beauté de la région permettent à Flore d’immerger petit à petit de son marasme. Sans s’en douter, elle permet aussi aux deux femmes de mieux se connaître, d’envisager l’avenir sous un œil neuf. Ensemble, elles grandissent, elles mûrissent, elles font des projets. Grâce à une nature sauvage et préservée, à la magie des légendes et des traditions maories, la bienveillance et la solidarité qui unit les membres de la petite communauté, Flore se reconstruit, Milly fait des projets et Autumn accepte enfin que sa fille prenne son envol. Des liens inédits vont se nouer entre les trois femmes. Elles vont s’entraider, qui vont se soutenir et surtout elles vont réapprendre à se connaître, redécouvrir les vertus de l’amour, de la résilience, du pardon et de la nature.
Le récit est jalonné de légendes maories, saupoudrés des vents marins.
Une superbe histoire de femmes qui acceptent une main tendue, une ode à la puissance bienfaitrice de la nature et des océans, une histoire fascinante de solidarité, de reconstruction, une immersion dans une autre culture, une vie d’aujourd’hui de l’autre côté du monde !
Un roman qui m’a ému, qui m’a fait voyager, et qui m’a redonné envie de visiter la Nouvelle-Zélande. C’est un hymne à être soi, à suivre ses besoins et ses envies, à écouter, à partager, à s’accepter.
Le sixième roman de Mélissa Da Costa offre une nouvelle facette de la plume de l’autrice : entre violentes bourrasques de vents et soirées passées à admirer de sublimes couchers de soleil, un texte magistral et très beau. Elle se renouvelle en offrant un livre plus contemplatif, vraiment immersif, avec toujours autant d’émotions, et de sensibilité pour ses personnages. Quel bonheur de croiser au fil des pages des manchots, des baleines, des dauphins, des phoques, une faune diversifiée et inédite pour les européens. L’autrice nous permet de découvrir des paysages inédits, une flore exotique, des endroits atypiques de la région des Catlins.
Une ode à la liberté, une histoire de femmes, de chemins faits pour se croiser et s’enrichir mutuellement. Un récit sinueux vers le pardon de soi et la reconstruction.
Une histoire poétique, mélancolique et sincère.
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