Les petits meurtres du Tricot Club T.01 Un hôte bien encombrant - CouvertureRésumé :

« Crime et pelotes de laine dans un petit village du Cantal

L’effervescence est à son comble à La Grenouille, le bar-épicerie où se retrouvent les membres du Tricot-Club de Valuéjols, charmant village cantalien au coeur de la planèze de Saint-Flour.
La cause de l’émoi : un projet de carrière à ciel ouvert qui défigurera ce magnifique coin de campagne. Tout est suspendu au rapport d’un expert en hydrologie venu étudier les lieux. Mais de rapport il n’y aura point : l’expert meurt empoisonné à la maison d’hôtes où il avait pris ses quartiers ! Les suspects sont nombreux – au moins autant que la maison d’hôtes compte de résidents – et l’enquête piétine, au grand dam de Joséfa, la femme de ménage de la résidence, bien placée pour connaître certains inavouables petits secrets…
Décidée à démasquer le coupable, Joséfa ne sait pas qu’elle met sa vie en péril. Heureusement, ses complices du Tricot-Club veillent au grain…

On ne compte pas les bienfaits du tricot. Il déstresse, booste l’estime de soi, permet de nouer des liens sociaux. Il stimule le cerveau. Dans la veine du Cercle des derniers libraires et des Petits Meurtres du Mardi, Sylvie Baron démontre ici qu’il permet aussi de démêler les énigmes policières les plus embrouillées et les plus machiavéliques ! »

Coup de Cœur :

J’ai découvert la plume de l’autrice il y a trois ans avec son roman Le cercle des derniers libraires qui m’avait énormément plu : un bel hymne aux librairies indépendantes et au métier de libraire 🙂

Cantal, sur la Planèze, dans le bourg de Valuéjols, au bar-épicerie, se réunit toutes les semaines les membres du Tricot-club. Ces derniers temps, la population est inquiète et discute énormément d’un projet qui risque de bouleverser la région : un projet de carrière à ciel ouvert pour un minerais qui pourrait rapporter énormément d’argent à l’entreprise et ses actionnaires. Une des seules manières du tuer dans l’œuf cette machination repose sur le rapport d’un expert en hydrologie. Il loge dans la maison d’hôte le temps de faire ses recherches qui se termineront brutalement : il décède d’un choc anaphylactique suite à un empoisonnement alimentaire. Tous les résidents et les employés atterrissent sur la liste des suspects, et la police piétine rapidement dans l’enquête. Joséfa, la femme de ménage des lieux, curieuse, au courant de certains vilains secrets, décide de démasquer elle-même le coupable. Elle va fouiner, prendre des risques. Heureusement, elle peut compter sur ses amies du Tricot-club pour pour la soutenir et lui venir en aide.
L’amitié qui unit ces femmes en touchante, j’ai apprécié les liens entre ces personnes de milieux sociaux très différents, qui ne paraissent guère avoir de points communs, et qui pourtant se confient les unes aux autres. J’ai apprécié découvrir la vie dans ces petits villages éloigné des grosses villes, où la majorité des habitants se connaissent et s’entraident. Ils partagent des valeurs comme la solidarité et l’entraide.

Un roman divertissant, sur les apparences qui sont souvent trompeuses. L’enquête est animée, amusante, avec de chouettes rebondissements. L’autrice défend un hobby qui est revenu à la mode, le tricot n’est plus réservé aux personnes âgées, toutes seules avec leur chat. Il permet aussi de créer des liens sociaux, de se dépasser, et booste la créativité. En prime, il aurait un effet sur les méninges, il stimulerait le cerveau : l’outil principal de nos détectives en herbe !

Une chouette lecture de détente.

Intensité du coup de coeur