Résumé :
« Sous le soleil de Provence, un reflet accroche le regard : pourquoi ce cadenas flambant neuf posé sur une chapelle abandonnée, en pleine garrigue ? De plus près, c’est l’odeur qui prend à la gorge, puis une nuée de mouches qui annonce la couleur. Six morts. Un carnage. Pour le commissaire Venturi, en délicatesse avec l’IGPN, ce n’est pas le moment de jouer au « cow-boy », comme on l’appelle. L’assistance d’une jeune criminologue, Olivia Montalvert, ne sera pas de trop. D’autant qu’à en juger par l’état des cadavres, déguisés, perruqués, le malade qui a commis ces crimes aime jouer à la poupée. Et ne demande qu’à recommencer… »
Coup de Cœur :
J’ai eu la chance de rencontrer Alexis Laipsker à un événement professionnel : les enjeux Pocket 2024 à Bruxelles. Il nous a parlé de ses romans, et il m’a très gentiment dédicacé son dernier ouvrage paru en poche, Les Poupées. Il me tentait énormément et en même temps, je craignais un peu que ce soit trop « hard », violent pour moi. Bon ben apparemment je me suis endurcie : je n’ai quasi pas été effrayée, juste un peu dégoûtée par la scène d’ouverture avec les six cadavres.
La Provence, dans un coin isolé, après une course poursuite après des petits truands, un flic tombe sur un cadenas flambant neuf qui tient fermée la porte d’une chapelle à l’abandon. Le souci : l’odeur infecte qui s’en dégage et les mouches qui annonce la macabre découverte. A l’intérieur, ce sont six cadavres, à des stades de décomposition différents, horriblement mutilés qui attendent les enquêteurs. L’affaire est sordide et elle est très délicate. Le commissaire Venturi, dit Le Cow Boy, actuellement en délicatesse avec l’IGPN, est mis sur le coup, avec tous les moyens nécessaires. Il demande immédiatement l’aide de la jeune et talentueuse criminologue, Olivia Montalvert : cet assassin est complètement fou, et il a besoin de quelqu’un pour déchiffrer ce qui se passe dans sa tête. Ils ne seront pas trop de deux pour pourchasser ce criminel qui semble prendre beaucoup de plaisir à jouer à la poupée avec ses victimes…
Il y a aussi quelques autres protagonistes qui interviennent, toute la question est : qui sont-ils et quel est leur lien avec cette affaire?
Ce duo d’enquêteurs atypiques est particulièrement savoureux : Venturi est un flic aguerri, respecté de ses pairs, avec un caractère de cochon, bourru, impatient et intelligent. Olivia, dite Menthe à l’Eau, est une femme de caractère, intuitive, qui sait analyser le comportement humain, franche et intelligente. Leur collaboration va faire des étincelles et ils éprouvent rapidement un très grand respect pour le travail de l’autre. Ils se complètent efficacement et elle n’a pas peur de répondre aux brusqueries du policier.
L’enquête est efficace, haletante, avec de nombreux rebondissements, le tueur est complètement malade et machiavélique, un sens du suspense jusqu’aux toutes dernières pages !
Je me suis fais baladée et j’ai adoré ça !
Une lecture épatante et addictive !
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