Résumé :
« Yuki est japonaise et vient d’arriver en France pour rejoindre Laurent, son fiancé.
Maxime est parisien de longue date et vit au rythme du métro boulot dodo.
Tous deux vivent à Paris et mènent des existences parallèles qui vont chacune influencer celle de l’autre à son insu. Une romance épistolaire délicate, réaliste et juste, à travers l’échange d’un carnet intime qui contient les doutes d’un jeune couple, la solitude urbaine, les regrets familiaux et les rêves de bonheur.
Si on n’aimait que les gens qui nous aiment, qui commencerait ? Yuki quitte le Japon pour rejoindre à Paris son fiancé, jeune homme trop occupé par son emploi. Elle était femme active, la voici isolée dans un pays qu’elle ne connaît pas… Maxime, parisien depuis toujours, vit au rythme du métro-boulot-dodo. Il fréquente une jeune femme qui le pousse au mariage… Un matin, Yuki et Maxime découvrent un étonnant petit carnet qui va leur permettre de se confier sans se rencontrer, sans se connaître…
Un échange sincère et sans jugement.Cette histoire peut être lue du point de vue de Maxime dans le sens européen… ou du point de vue de Yuki dans le sens japonais ! Pensez bien à vous arrêter au milieu du livre pour découvrir la seconde version ! (Fiez-vous à la pagination) »
Mon avis :
Cet album m’a attiré dés le départ pour son originalité : la même histoire, racontée de deux points de vue différents, et une pagination surprenante ! Comme je suis une femme, et que j’aime les mangas, j’ai décidé de commencer avec le point de vue de Yuki, donc dans le sens japonais.
Yuki est une jeune japonaise qui vient s’installer à Paris pour s’installer avec son fiancé. Ce dernier travaille énormément et elle se sent rapidement assez seule. En retrouvant un peu par hasard son journal intime écrit pendant son adolescence. Elle y retrouve ses sentiments à l’époque et dans un moment de mélancolie elle y écrit quelques mots en français.
Maxime est un quadragénaire parisien qui s’est enfermé dans une routine métro boulot. Depuis un an, il a engagé une relation avec une jeune femme qui rêve de mariage et il se pose de questions sur leur avenir commun…
Ce carnet va se retrouver sur le chemin de Maxime qui va répondre à la phrase de Yuki.
A partir de ce moment-là, un échange épistolaire faussement léger, plutôt intime et sensible va s’engager entre eux. Ils exposent leurs préoccupations, se donnent des conseils sans juger les actes de leurs correspondants.
Le dessin est joli, doux, élégant, et recherché. IL n’y a pas besoin de mots pour faire passer certains messages. La coloration est exclusivement verte pour Yuki, et orangée pour Maxime. On sent clairement l’inspiration manga, même si l’histoire se déroule en France.
Néanmoins, j’avoue ne pas avoir été aussi conquise que je l’espérais, surtout parce que la fin m’a frustrée, sans réponse…
Jolie lecture qui ne restera malheureusement pas longtemps dans ma mémoire.
Un rendez-vous manqué…
Citation :
« Si on aimait que les gens qui nous aiment qui commencerait ? »
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