Comme dans un roman d'été - CouvertureRésumé :

« Un défi. Deux écrivains. Des vacances inoubliables.

Augustus Everett est un écrivain « sérieux », considéré comme le nouveau génie des lettres américaines. January Andrews, elle, ne compte plus les best-sellers publiés, mais dans un tout autre registre : la comédie romantique. Aux antipodes l’un de l’autre, ils vont néanmoins se croiser et se lancer un défi. Elle passera l’été à écrire un grand roman littéraire, lui s’essayera à une comédie sentimentale. Afin de trouver l’inspiration, January organise pour Augustus des excursions romantiques, et lui l’emmène à la rencontre de personnes à l’existence brisée. Chacun devra achever son roman avant la rentrée et, bien évidemment, aucun des deux n’imagine tomber amoureux. Bien évidemment… »

Coup de Cœur :

J’ai commencé les vacances avec un bouquin qui me faisait envie depuis un bon petit moment, et j’ai passé un excellent moment !

Un vrai plaisir de lecture ☺️

January est l’autrice à succès de plusieurs comédies romantiques, et aujourd’hui elle est victime du syndrome de la page blanche. Au décès de son père, elle a appris des secrets déstabilisants (il a mené une double vie), et son petit ami a rompu quelques temps après. Fauchée, avec une date-line qui se rapproche pour son manuscrit, elle a besoin d’un break. Elle a hérité d’une maison (celle qui a abrité les amours adultères de son père) qu’elle doit vider et vendre, elle va s’y réfugier pour tenter de surmonter son problème d’écriture. Son voisin se révèle être son rival de l’université : Augustus Everett, un écrivain aussi, considéré comme la nouvelle génération prodige. Ils se sont affrontés tous le temps de leurs études et leur première nouvelle rencontre va encore faire des étincelles ! Un concours de circonstance les amènent à se revoir et à faire un pari improbable : chacun va écrire un roman dans le style de l’autre le temps de l’été et tout faire pour qu’il soit publié ! Et ils devront publiquement venter les mérites du livre et de l’auteur/autrice ! Afin de bien faire les choses, ils se donneront mutuellement des « cours » : elle pour lui apprendre les codes du romantisme et de la romance, lui va l’emmener à la rencontre de personnes ayant tout perdu et devant continue d’avancer malgré les épreuves de l’existence.
Le fait d’être voisin, de partager de nombreux moments ensemble va leur permettre d’apprendre à se connaître petit à petit et à se rapprocher. Des sentiments différents vont naître, réveiller des souvenirs et des sensations pas si lointaines… Seraient-ils en train de tomber amoureux ?

Je l’ai dévoré en deux fois et j’ai adoré ! L’autrice se moque gentiment de ce qu’elle fait : écrire des romans de l’été, des comédies romantiques, des autrices et du métier d’écrivain !
January et Gus sont des personnages particulièrement attachants, avec un vécu qui a conditionné leur manière de voir la vie et d’écrire. Chacun à surmonté des épreuves et cet été va leur permettre de communiquer, d’accepter leur passé et d’écrire leur avenir.
A travers leurs échanges et leurs expériences, on découvre aussi leur processus de création, leur manière d’écrire, le travail de l’ombre d’un(e) écrivain(e), la pression des maisons d’éditions, . C’est bourré de référence : Hemingway, Franzen, Meg Ryan…
C’est super fluide, faussement léger, addictif, et très agréable. Les protagonistes sont vifs d’esprits, les joutes verbales incisives et pleines d’humour ! Emily Henry aborde aussi des thématiques plus grave comme le travail de deuil nécessaire, la puissance de l’amitié, la cicatrisation des blessures du passé, la violence domestique, le pardon, la désillusion … Une réussite et je compte bien lire d’autres titres de l’autrice !

Une histoire follement romantique, poignante, amusante et surtout un vrai plaisir de lecture !

Une vraie/fausse comédie romantique à découvrir sans hésiter, même si je suis en retard 😉

Citations :

* J’ai fait ce que n’importe quelle femme adulte responsable aurait fait en se trouvant confrontée à son ancien rival devenu son voisin. J’ai plongé derrière l’étagère la plus proche.

* Je ne comprends pas pourquoi les livres pour femmes doivent constituer un genre à part

* Les choses horribles ne nous détruisent jamais assez pour empêcher les belles choses de nous redonner du bonheur

* J’ai les boules. Que des gens, comme toi présument que mes livres ne peuvent pas être digne d’eux, alors que toi, tu pourrais te chier dessus en direct à la télé et le New York Times ferait les éloges de cette audacieuse. démonstration d’humanité.

* Mais le plus dur, le pire de tout, était en fait d’être en colère contre quelqu’un avec qui on ne pouvait pas régler ses comptes.

Intensité du coup de coeur