La femme de nos vies - CouvertureRésumé :

« Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place.
Si j’ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d’Einstein, c’est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m’a tout appris : l’intelligence, l’insolence, la passion. Cette héroïne de l’ombre, c’est un monstre à vos yeux. Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter. »

Coup de Coeur :

L’auteur nous a écrit un long monologue, jamais ennuyant qui mèle le vrai et le faux afin de donner un sentiment d’authenticité à son récit : si certaines choses n’ont pas pu se dérouler, ça aurait pu !

Le personnage principal nous raconte avec beaucoup d’émotions, de tendresse, et même parfois avec une petite touche d’humour, l’histoire de ses vies, et le rôle d’Ilsa Schaffner dedans. Il désire plus que tout la réhabiliter aux yeux de sa petite fille, Marianne, et pour ça il dispose de très peu de temps ! Il doit donc aller à l’essentiel et pourtant, il doit tout expliquer afin d’avoir une chance de la convaincre, elle qui la considère comme une nazi de la pire espèce qui a gâché la vie de sa mère et la sienne !

On s’interroge sur la différence, le regard des autres et les injustices que ça entraîne… Un roman qui pousse au questionnement et à la réflexion !

Un beau texte bien documenté et bien écrit ! On y retrouve un Didier Van Cauwelaert au meilleur de sa forme qui nous a livré un des meilleurs romans que j’ai lu de lui !

Intensité du coup de coeur