Résumé :
« Carpe Diem. Sur la couverture du carnet qui abrite ses pensées, les mots en lettres brillantes narguent Alexia. À 14 ans, le temps où elle pouvait « cueillir le jour » lui semble très loin. Depuis l’accident de voiture qui lui a arraché sa mère, son beau-père et ses deux demi-frères, elle vit au fin fond de la Dordogne chez son père, Greg, qu’elle connaît à peine.
Quand ses copains d’école se rêvaient pompier ou footballeur, Greg n’avait déjà qu’une idée en tête : construire des cabanes dans les arbres. Un rêve d’éternel enfant qu’il est resté – alors comment pourrait-il en élever un, d’enfant, surtout cette adolescente carapacée dans son deuil et son malheur ?
Peut-être avec l’aide d’Ida, une retraitée au verbe haut, et de Solène, cette jeune femme solaire et bienveillante qui a la manie étrange de répertorier les boîtes à livres de France…
Un roman émouvant et lumineux porté par des personnages que tout oppose, mais qui vont apprendre à se découvrir, à se soutenir et à avancer ensemble. »
Coup de Cœur :
Fini et ADORÉ ! Troisième lecture de Cynthia Kafka et un beau coup de cœur ❤️ Alexia, Greg, Ida et Solène se sont invités dans mon cœur et ils s’y sont installés ! Un Immense Merci aux éditions Charleston pour la superbe Box à l’effigie de cet ouvrage, et l’adorable dédicace de l’autrice !
Je recommande très chaleureusement ce très beau roman ♥️
Une chose est sûre, il va trôner en bonne place sur mes tables #VisMaVieDeLibraire
L’autrice écrit des histoires qui se dévorent le sourire aux lèvres, les larmes aux yeux et le cœur ému !
Venez à la rencontre de ces quatre personnages que la vie n’a pas épargné. Alexia, 14 ans, a perdu sa mère, ses deux petits frères et son beau-père dans un tragique accident de voiture. Elle se retrouve obligé de quitter Caen, sa maison, son école, ses habitudes et sa meilleure amie, Lorelei, pour aller vivre avec son père. Greg, un père aimant, mais absent, un homme qui a gardé de profondes cicatrices de son enfance. Il a toujours rêvé de construire des cabanes dans les arbres, et il en a fait son travail. Il se sent incapable de comprendre cette adolescente enfermée dans sa douleur, sa colère, sa révolte, son malheur et son deuil qui lui semble insurmontable. Il a eu l’idée d’engager Ida, une retraitée haute en couleur (dans tous les sens du terme, sa garde-robe possède toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et les étoiles du ciel tant elle est colorée et lumineuse), à la langue bien pendue. Elle prend tout de suite la jeune fille sous son aile. Un vilain accident de vélo met Solène sur leur chemin. Cette jeune trentenaire fait un tour de France à vélo depuis déjà 8 mois. Elle dépose de jolis cailloux peints avec des citations inspirantes un peu partout, et elle fait un recensement minutieux des boites à livres et de leur contenu. Ces quatre personnes vont se permettre mutuellement de comprendre leurs peines, leurs doutes, se consoler, s’écouter, s’épauler et se permettre d’envisager d’avancer en regardant vers l’avenir.
Un roman choral qui touche en plein cœur ! Des personnages ordinaires offre une histoire émouvante, touchante, de reconstruction, de renaissance, de deuil, et de résilience. L’alternance de points de vue donne un rythme addictif au livre, de la fraîcheur, et l’opportunité de comprendre la complexité des liens qui unissent les protagonistes.
Cynthia Kafka offre une ode à la vie, à l’amour, à l’amitié, à l’écoute. Malgré des sujets graves et tristes, l’autrice offre un récit lumineux, chaleureux, optimiste et même des moments drôles ! Avec beaucoup d’émotions et d’empathie, elle parle des difficultés de vivre un deuil, de s’ouvrir aux autres. La nature, les origamis, les livres, la musique, les papillons, tout est là, empreint de chaleur, de tendresse, et même d’humour !
Un petit bijou !
Une autrice que je recommande très chaleureusement dont les deux précédents romans ont été aussi d’excellentes lectures !
* Je suis venue te dire
* Contre vents et secrets
Citations :
* Lorsque l’on jette des petits rayons de bonheur dans la vie d’autrui, l’éclat finit toujours par rejaillir sur soi.
* La peur n’évite pas le danger … et je me fie à ma bonne étoile.
* L’espoir fait vivre, et le désespoir fait mourir. Je ne peux pas abandonner l’espoir, j’en ai besoin. Encore un peu.
Sacha
16 juin 2023 — 9 h 33 min
Voilà qui me fait penser au tour de France photo des boîtes à livres du blog Mangeur de livres .
Scarlett21
19 juin 2023 — 12 h 27 min
Je ne connais, je vais aller voir ça ! Merci !