Résumé :
« Lorsque sa grand-mère bien-aimée décède, c’est tout l’univers d’Adèle qui s’effondre. Comment avancer après avoir consacré dix ans à l’accompagner dans sa maladie ? Mais les dernières volontés de Mahaut sont claires : Adèle doit commencer à vivre, vraiment.
Une formation de jardinier-paysagiste en poche, elle s’installe à Luserne, une petite ville du Sud, bien décidée à faire la connaissance de Lucien Vidal, le grand amour perdu de sa grand-mère. Malgré la méfiance que ne manque pas de susciter l’arrivée d’une étrangère dans la bourgade endormie, elle trouve un emploi au cimetière du village et se crée rapidement un petit groupe d’amis joyeusement décalés et hauts en couleur.
Mais le jour où le cimetière est vandalisé et où des lettres anonymes accusant les habitants les plus respectables des pires comportements sont placardées sur les tombes, Adèle et ses nouveaux amis sont vite pointés du doigt…
Un roman pétillant et rempli d’humour,
porté par des personnages attachants et singuliers.«
Coup de Cœur :
Je me suis régalée ! Quelle joie de retrouver la plume de Lucie Castel avec tout son humour et sa franchise ! Je l’avais déjà adoré dans Pas si simple, et sa suite, Comment bien rater son mariage à Noël. Elle m’avait bluffée avec Toutes les vies d’Alice au printemps.
Adèle voit sa vie s’effondrer au décès de sa grand-mère, Mahaut. Celle-ci s’est occupée d’elle depuis ses dix ans. Complices et fusionnelles, la jeune femme a mis sa vie entre parenthèses pendant une dizaine d’années afin de l’accompagner dans son combat contre la maladie. Sans raison de vivre, sans compétence professionnelle, elle ne sait pas comment rebondir. Une lettre de Mahaut lui donne des instructions claires : elle doit désormais apprendre à vivre, vraiment et pour elle ! Après une formation de jardinier paysagiste (qu’elle a adoré et clôturé en beauté), elle quitte Lyon. En rangeant les affaires de sa grand-mère, elle retrouve sa correspondance avec son grand amour qu’elle a été obligée d’abandonner, Lucien Vidal, dans sa petite ville natale, Luserne, dans le Sud. Bien décidée à le retrouver, elle prend un ticket de train sans retour. Elle a besoin d’un nouveau départ, de quitter la grande ville. Une relation particulière va naître entre la jeune femme et vieil homme. Adèle est une originale, aux tenues particulièrement colorées, bercée toute sa jeunesse par le cinéma, et curieuse. Lucien est renfermé, blessé par la vie, pincé, solitaire et seul ses deux chats bénéficient de ses bons soins. Grâce à lui, elle est engagée provisoirement pour remettre en état le cimetière avec Albert. Petit à petit, elle va rencontrer d’autres jeunes gens : Nicolas le facteur, Valentine la boulangère, Jazz la toiletteuse pour animaux, Louis l’antiquaire et Ed qui travaille aux pompes funèbres. Ce petit groupe hétéroclite va vite créer une vraie complicité, et ils se retrouvent régulièrement pour passer des soirées ensemble. Adèle apprend à connaître Lucien et elle s’investit avec Albert le jardinier et le père Grégoire dans le débroussaillement du cimetière. Jusqu’au jour où des tombes sont vandalisées, pire ça recommence et surtout un corbeau profite du chaos pour laisser des lettres anonymes qui révèlent les vilains secrets des habitants les plus respectables de Luserne. Bien entendu, ce sont les nouveaux venus et leur comportement soi-disant suspect qui sont désignés comme le coupable idéal. La jeune femme est bien décidée à élucider ce mystère et à rétablir la vérité. Cette succession d’événements va souder le petit groupe et faire beaucoup de remue-ménage dans la bourgade engluée dans ses habitudes et ses préjugés.
Une excellente comédie française ! Avec subtilité et intelligence, Lucie Castel aborde plusieurs sujets de société contemporains. Une belle histoire d’amitié, d’entraide, de solidarité et reconstruction. C’est frais, solaire, optimiste, plein de sensibilité et d’humanité. Les personnages sont singuliers, différents, pétillants, il y a beaucoup d’humour dans leurs échanges, parfois très sarcastique et particulièrement jouissif ! En prime, il y a un mystère à dénouer : l’identité des vandales et du corbeau ! J’ai adoré cet humour désopilant et piquant (Merci beaucoup Albert!) pour dénoncer certains membres de cette communauté à l’esprit fermé, obtus et archaïque !
Une adorable lecture, pleine de pep’s, de charme, et de fraîcheur !
J’ai vraiment ri à plusieurs reprises et je suis très curieuse de découvrir le second volet de cette nouvelle série ❤️
Citations :
* Si j’les chope, m’en vais leur arracher les dents par le trou du cul !
* – Vous savez, parfois la vie est un peu surévaluée.
– Nous sommes seuls responsables du pouvoir que nous donnons à l’extérieur.* – Bonsoir, monsieur Simon, lance une femme âgée, en passant tout près de nous. Ravie de vous voir en meilleure forme. Ca vous va mieux.
– Bonsoir, madame Ramirez, répondit poliment Nicolas, en meilleure forme, c’est-à-dire?
En témoins ahuris et sidérés, nous observons la vieille dame tapoter sans gène le ventre du facteur, l’air complice.
– Je crains qu’on ne vous ait raconté des histoires, intervient Ed d’une voix de velours, les bébés ne se trouvent pas là. Mais, un jour peut-être, la science fait tellement de progrès.* Parlons-en d’leurs parents. Elles sont pas nées avec le QI d’une huître et l’instinct de survie d’une brosse à chiottes, ils les ont un peu aidées, non?
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